1917

1917

Bonjour mes petites gourdes en fer ! Aujourd’hui, un peu de gaîté avec 1917 de Sam Mendès, qui se passe… pendant la 1e guerre mondiale ! GG pour avoir trouvé !

Le caporal Blake (Dean-Charles Chapman) et le caporal Schofield (George MacKay) sont envoyés en mission suicide spéciale qui va potentiellement sauver la vie de 1600 soldats britanniques. Sauf que la mission c’est parcourir 14km en plein no man’s land avec quasiment leurs bites et leurs couteaux. Bonne chance à eux.

1917 de Sam Mendès

J’ai vu la bande-annonce, j’ai trépigné et depuis je trépignais. Mais voilà, c’est réglé et je me suis pris une claque.

J’ai découvert grâce à un retweet que le film était en quasi plan-séquence. Et donc j’étais encore plus transcendée. Et quelle puissance ces plans-séquences ajoutent à l’action.

Car l’enjeu du film c’est une course contre la montre. Nos deux compères ont moins de 24h pour faire les 14km et vraiment c’est juste. Et être constamment soit derrière leurs épaules ou devant eux, rajoute de la tension car on est dedans. Et puis, on oublie qu’on est dans un film. Moi qui devais checker pourquoi le film a eu meilleur montage, j’étais tellement à fond dedans que je faisais plus attention à la technique.

Car quelle technique ! Les caméramen·women sont un peu des dieux et déesses dans ce film. Toujours grâce à ce retweet que j’ai vu que l’une des scènes a été tournée à moto #oskour surtout que la scène est dans des ruines donc pleins de bordel au sol. Bref, donnez-leur un oscar ! Comment ça, il n’y a pas d’oscar pour les technicien·nes du cadre ?!

Je sais pas pour vous, mais toutes les 10-15 mon, je me rendais compte à nouveau combien j’avais été happée et aspirée par le film et l’intrigue. D’ailleurs, je m’amusais à repérer les cuts et ça me faisait comme des chapitres. Il n’y a qu’un cut visible, et punaise, encore une grande idée d’écriture. Donc pour moi, plus qu’un prix pour le montage, c’est bien un prix pour la post-prod mais surtout pour la mise en scène ! Parce qu’il faut le faire de tenir un plan-séquence dans la boue et dans des crevasses sur 10 min.

Ya un moment dans le film où je me suis dit « j’aurais trop voulu être là pour voir comment iels ont fait ». Si on prend du recul, c’est assez dingue ! Et puis, cette scène de lumière dans les décombres. Un moment de grâce dans ce film d’enfer. C’est quand même fort et donc très plaisant pour moi, de voir qu’un film arrive à rendre beau quelque chose qui ne devrait pas l’être.

Par contre, le film pêche sur un point : la représentation des Allemands. Sur 3 présentés, pas un pour rattraper l’autre. Ça m’a un peu fait chier parce que dans certaines situations, ça aurait pu donner de choses intéressantes et surtout un peu moins manichéenne.

Ce film offre un casting plus que cinq étoiles (big up à Fan2Coach) avec que des grosses pointures dans les hauts gradés. Et ça fait un peu gimmick à se dire : « qui vais-je voir maintenant ?! ». C’est les cartes panini du film de guerre. Essayez de ne pas vous faire spoiler ces petits détails parce que c’est agréable de les découvrir !

ET LA MUSIQUE ! Au début, dans cette scène de boue et de cratère, je remarque enfin la musique car elle est discrète quand il le faut. Juste assez pour nous porter dans le mouvement et dans l’ambiance. Puis elle donne toute sa puissance dans cette scène de lumière, parfaisant la beauté. Bref, une BO incroyable que j’écoute depuis hier !

Que dire de plus ? Vraiment, si le genre du film de guerre vous rebute pas, allez-y ! Foncez ! C’est vraiment un des films les plus prenants que j’ai pu voir (et j’ai pas vu Il faut sauver le soldat Ryan donc).

Portez-vous bien !

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