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A beautiful day

Bonjour mes petits marteaux ! Aujourd’hui, je suis de retour au ciné. Il n’y a pas grand chose qui me botte en ce moment. J’ai vu que Joaquin Phéonix était bon dans A Beautiful Day est donc je me suis laissée tenter sans savoir de quoi ça parlait.

Joe est une sorte de détective privée qui retrouve les enfants fugeur-fugeuses. Sa méthode ? Brutal. Son arme ? Un marteau. Alors qu’il vient de réussir une autre mission, il lui confie de retrouver la fille d’un député. Ils ne savent dans quoi ils se sont plongés.

A beautiful day est un mix entre un roman de Dehane (le film est inspiré du livre de Jonathan Ames) et un film contemplatif. On passe plus de temps à observer et écouter la ville qu’à suivre une intrigue.

Je n’ai pas chronométré mais le film semble court et l’intrigue principale se déclenche très tard et son dénouement se déroule assez vite. Ce timing sort des codes classiques en vigueur.

Le film se base plus sur des impressions, la psychologie de Joe et son passé. Le film est aussi très kinestésique car il pousse le son très fort. On ressent la ville. La musique à un gros impact sur les images. Elle reflète la violence que l’on ne verra presque jamais. Car le film est violent dans ce qu’il implique. Il ne l’est pas autant que d’autres dans son visuel, même s’il n’évite jamais de montrer crûment les choses. J’ai beaucoup aimé les montages des scènes où Joe va régler le compte des enflures du coin. C’est ironique au possible et à la fois, cela sert le propos du film.

Le film joue sur l’ambivalence entre la présence de la mort et cette vie douce autour. Chaque moment terrible est compensé par un moment fugace et léger. Comme le fait que Joe soit suicidaire mais qu’il porte en lui une empathie certaine, même avec celleux qui le pourchassent.

Bref, un film qui n’est pas pour tout le monde. La campagne de pub le compare à Taxi Driver. Je ne connais pas Taxi Driver mais je ne pense pas que ce soit comparable, au moins au niveau de la forme (peut-être que le fond est le même !). À voir si la violence et la contemplation ne vous font pas peur.

Portez-vous bien.

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