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Ad Astra

Bonjour mes petits casques pas éclairés de l’intérieur dans un film dans l’espace ! Aujourd’hui, on part voir Ad Astra de James Gray que j’attendais avec impatience ! Alors alors, suis-je comblée ?

Roy McBride (Brad Pitt) est un astronaute, fils d’un pionner du même secteur : celui-ci étant parti à la recherche de vie extra-terrestre à l’autre bout du système solaire. Pendant 29 ans, Clifford McBride (Tommy Lee Jones), le père donc, est porte disparu mais survient des sortes de surcharge venant de son vaisseau. Roy va partir à la recherche de ce père perdu mais surtout à la recherche de lui.

Ad Astra de James Gray

Je ne m’attendais à rien de ce que j’ai vu, et même, pendant le film, j’essayais de ne pas anticiper. J’ai trouvé le film très étrange par rapport à ce que l’on voit d’habitude dans ce genre.

Mais ! Comme j’avais adoré le film précédent de James Gray, The Lost City of Z, j’ai bien retrouvé son écriture et sa patte. On ne sait jamais où on va mais on y va. Ces deux films parlent de la recherche de soi dans des lieux reculés comme s’il fallait aller là où personne ne va pour se trouver.

Et Ad Astra porte très très bien ce thème et la conclusion peut être vue comme naïve mais j’ai beaucoup aimé. Elle est toute en tendresse, bienveillance autant pour Roy que pour cette figure parentale. C’est donc aussi un film sur le thème de la relation père-fils. Il y a d’ailleurs une bonne utilisation du symbole du lien ou plus si affinité, le cordon ombilical malgré la relation homme-homme.

Les personnages sont bien écrits. Le personnage de Roy peut être difficile à appréhender au départ mais son évolution se fait lentement comme dans la vraie vie, quand on fait un travail sur soi. La figure du père est bien représentée et bien conclut. Il y a aussi le personnage de Helen Lantos (Ruth Negga) qui apparaît plus que tous les autres personnages secondaires et qui donnent de la substance à ce monde futuriste.

Car j’en ai pas encore parlé mais le monde a légèrement changé et les propositions sont vraiment intéressantes ! La plus évidente est ces compagnies de voyage pour aller sur la lune où l’on paye tout, petite pique à notre système actuel. Le monde présenté est presque viable car il n’y a pas de révolution incroyable par rapport à maintenant. Mais pas sûre qu’on arrive à leur époque… Bonjour, je casse l’ambiance.

La musique et le sound design sont immersifs. Comme pour le cliché du casque rétro-éclairé que l’on voit d’habitude, ici, un effort est fait. Les casques sont donc sans éclairage, merci pour la logique, et les sons sont atténués mais pas totalement enlevés pour ne pas perdre les spectateur·trices. Mais la course-poursuite est très très cool pour les sons, décalés.

Bref, un film très psychologique, lent mais avec de l’action et du suspense parfois. Je n’ai pas saisi toute l’utilité scénaristique de toutes les scènes en « plus » mais cela reste un bon film, différent des autres du genre !

Portez-vous bien !

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