arctic

Arctic

Bonjour mes petits pics à glace ! Aujourd’hui, rendons-nous dans un endroit plus froid que mon salon avec Arctic. J’y suis allée surtout parce que j’ai rarement vu Mads Mikkelsen au cinéma dans un film sérieux. C’était l’occaz !

Overgård (Mads Mikkelsen) s’écrase en plein milieu de l’Arctique. Il arrive à se créer une routine et à survivre. Jusqu’au jour où un hélicoptère s’écrase lui-aussi avec à bord une rescapée (Maria Thelma Smáradóttir)(c’est vite dit). Il décide alors de se rendre dans un refuge temporaire, assez loin de sa carcasse d’avion et de son confort tout relatif.

Alala les bons survival presque réaliste qui font relativiser la vie ! Bizarrement, j’ai presque vu mon salon non-chauffé comme une plage sous les tropiques en comparaison.

Tout ce film est un enfer. D’abord la solitude, la perte d’espoir, puis la bête survie et enfin toutes les galères d’un monde aussi hostile.

Ça m’a rappelé Everest dans son côté « j’ai pas envie d’y être » mais Everest est très grandiloquent dans ses émotions. Ici, c’est aussi sobre qu’un design scandinave.

Mads est si juste. J’ai ressenti presque en même temps que lui le simple bonheur de manger chaud ou la peur face à un ours. La scène de l’ours est folle. Ce film est juste, autant sur les émotions que sur l’humanité.

Car si je devais donner un seul caractère au personnage de Mads est son humanité. Bon, il a aussi à son arc la débrouillardise. Je pense que je serais morte jour 3 à sa place. Overgård est humain car il a des réflexes de gentillesse et de bienveillance alors qu’il est lui-meme dans la merde et lutte pour sa survie. Mais il reste attentif à l’autre en permanence.

C’est ce qu’utiliseront le ou les scénaristes pour le mettre de plus en plus sur la brèche. Logique. Mais si angoissant. Les 15-30 dernières minutes sont dures. La volonté de vie de Overgård est impressionnante. Bon, ok, il a pas mille choix.

La musique est classique mais œuvre bien à l’ambiance. Il y a pas mal de plans parlant où Mads et sa chenille (la rescapée est saucissonnée dans un duvet vert) sont seul-es au milieu de l’étendue blanc. Et c’est vraiment à la fois beau et tragique.

Bref, un film à voir si on aime le froid ou voir l’autre souffrir.

Portez-vous bien !

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