Au-delà des murs

Bonjour mes petits tests de Rorschach ! Aujourd’hui, nous allons étudier le cas d’une mini-série : Au-delà des murs. Cette mini-série est passée sur Arte le 22 septembre, elle est composée de 3 épisodes donc c’est rapide !

Lisa (Veerle Baetens) est une jeune femme recluse, elle travaille, elle rentre chez elle travailler, elle dort, elle va au boulot. Bref, une vie des plus routinières. Un beau jour, le corps du voisin d’en face est découvert. Sauf que l’homme est question est mort il y a plus de 30 ans et surtout il lui lègue sa maison. Lisa accepte ce leg alors qu’elle ne connait pas l’homme en question. Elle va bientôt découvrir que la maison cache un monde bien plus vaste que prévu.

au-dela-des-mursC’est une série dite « d’horreur, suspense, drame fantastique ». Tout ça ! Bon, ça ne fait pas spécialement peur ou peut-être que je suis devenue insensible qui sait ? Par contre, on est vite embarqué dans l’aventure si je peux dire ! Le premier épisode est assez bien fichu pour nous présenter le décor sans être ennuyeux.

Cela permet de comprendre que Lisa a un problème avec sa sexualité, qu’elle a vécu un drame qu’elle ne surmonte pas et qu’elle est un peu en mode « morte-vivante » à l’intérieur d’elle-même. Donc on comprend facilement qu’elle décide de prendre la maison et qu’elle est assez active lorsque les murs commencent à faire des bruits pas folichons.

Je vais commencer par les points un peu négatifs. Ça part un peu dans tous les sens niveau symbolique. C’est une série psychologique mais pas obligé de mettre tous les symboles de la psyché non plus ! Ça nous perd. Au départ, j’ai cru que ça allait être sur le thème du Minotaure ou des rêves ou de l’eau ou de la folie ou de la mort, rien que ça c’est trop ! Ce qui est dommage aussi est que l’on n’en apprend pas plus sur la maison même à la fin, on reste sur sa faim. Ce ne me dérange pas plus que ça mais bon, la curiosité toussa !

Après l’histoire se suit pas mal !Les personnages sont à la limite du cliché mais ça passe (la « méchante » en noir et l’enfant en blanc pur, en 2016, il faut arrêter merci). Par contre ! Les décors sont vraiment très sympa ! Même si ça change d’ambiance (20 salles, 20 ambiances), il reste une sorte de cohérence visuelle. J’ai bien aimé aussi le design des « monstres » et leurs évolutions.

Bref, une série courte (3h) qui vous transportera dans une histoire fantastique convenue et habituelle mais bon, ça se regarde !

Portez-vous bien !

Add a Comment

You must be logged in to post a comment