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Avengers : Infinity War

Bonjours mes petits pierres ! Aujourd’hui, c’est la merde, on part pour la première partie de l’apocalypse avec Avengers : Infinity War. On rencontre ENFIN Thanos, the big méchant depuis mille ans. J’avoue qu’avec tout ce battage autour de lui, qu’on ne l’ait jamais vu à l’oeuvre, qu’il soit censé être le plus méchant, j’étais plus que perplexe. Je me moquais ouvertement de ce personnage sans âme. Et bien, je reconnais avoir eu tord. Il n’est pas sans âme. Ils l’ont soit hyper mal vendu parce qu’il n’est pas celui annoncé ou hyper bien pour me surprendre ensuite. Mais voyons tout ça.

Thanos (Josh Brolin) est à la recherche des 6 pierres d’infinités. Les Avengers, disséminés dans tous l’univers, s’allient au fur et à mesure des rencontres et tentent de l’en empêcher.

C’est hyper bateau sur le papier, ce qui laisse l’occasion de créer des choses. J’y allais avec beaucoup d’a-priori si bien que je cherchais la petite bête. Mais je me suis rendu compte qu’il m’avait happé en 1 scène : que les héro·ïnes découvrent la menace en même temps que nous. Les sbires des méchants arrivent sur terre et l’on ne voit rien jusqu’à ce que les héros découvrent en même temps que nous la menace. Et quelle menace ! Un mage assez puissant, une bouille digne d’un jeu-vidéo de fantasy pour commencer le ballet. J’ai trouvé ce méchant vraiment bien, puissant et subtile. Les autres sbires sont très boom-boom bagarres, c’était moins cool.

Surtout la femme qui aurait pu être tellement stylée si elle n’avait pas été qu’en image de synthèse. Le problème que j’ai eu avec ce film, c’est de l’avoir vu après avoir visité le Musée de la miniature et du cinéma de Lyon. Un superbe musée où l’on peut admirer toutes les possibilités des effets spéciaux dont les prothèses et mécatroniques. Et quand j’ai découvert tout ce travail et talents de conceptions, j’ai admiré toutes ces personnes qui font des effets là. J’ai regrette un peu le tout numérique dans ce film. Comme d’autres. Mais là, j’en prends conscience. Surtout que parfois c’est visible et laid (comme la tête de Banner dans l’Iron man). Bref, je fais ma réac’ en pensant que bientôt y’aura plus besoin d’acteu·rices du tout. J’aime bien les travaux manuels !

Pour en revenir au film, j’ai été agréable surprise par Thanos donc. Il n’est pas manichéen, voulant détruire la moitié de l’univers pour le kiff. Il a bien étudié la question et, même si son choix n’est pas forcément dans nos valeurs, il a le mérite d’y avoir réfléchi. C’est plaisant. Surtout qu’il n’est pas non plus sans cœur, sa relation avec Gomora est super mignonne. Il est juste extrême dans sa façon de voir, mais il le fait car il pense que cela mieux ensuite pour les survivant·es.

D’ailleurs, les quelques relations fortes ont été correctement traitées et suffisamment pour ne pas tomber dans le pathos niaiseux. Si j’ai lâché ma larmichette, c’est qu’ils ont bien bossé. Comme dit plus haut, Thanos a des sentiments, ce qui fait de lui un homme plus qu’un gros méchant débile. Il y a aussi la relation entre la Sorcière Rouge (Elizabeth Olsen) et Vision (Paul Bettany), que j’avais pas capté ou oublié, mais iels ont une très belle scène. Elizabeth Olsen a des regards assez puissants, j’ai trouvé son jeu intéressant. Et puis y’a le petit Spider man complètement dévoué à Iron man et sa dernière scène, chialade.

Ce qui était pas mal aussi a été les multiples champs de bataille, plus intelligent que de réunir tout le monde dans un bordel sans nom. Cela permet aux personnages de se rencontrer les uns les autres. Puis ça permet de voir que la team Captain America est toujours aussi sérieuse, on rigole beaucoup bien avec elleux. D’ailleurs, j’ai aussi beaucoup aimé l’humour, oui je suis dans cette team, cela rend les combats plus réels. Les héro·ïnes ne sont pas des robots, iels ont des interactions.

La musique, comme cela a souvent été dit, n’est pas très reconnaissable, sauf pour Black Panther et le Wakanda. Je me souviens très peu de la bande originale, seul un passage où Thor et Rocket arrive sur une planète morte et il y a un carillon, j’ai pas compris pourquoi mettre un instrument qui parle de magie alors qu’il n’y a que la mort autour d’eux.

Bref, étonnamment surprise par cet opus. Surtout vu la fin, on n’est pas du tout dans le même état d’esprit que les autres fins (logique). Cela m’a un peu étourdie à la fin que je suis restée jusqu’à la fin, même si la scène finale est, pour moi, incompréhensible.

Portez-vous bien !

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