beirut

Beirut (Opération Beyrouth)

Bonjour mes petits tirs d’obus ! Aujourd’hui, on repart dans le temps et dans l’espace pour aller à Beirut (Opération Beyrouth en français). Un autre film « historique », qui nous replace dans un contexte historique dirons-nous. Que dire ?

Mason Skiles (Jon Hamm) est un négociateur américain basé au Liban. Alors qu’il donne une réception, des agents de la CIA viennent le voir pour qu’il donne son fils adoptif, Karim (Idir Chender), qui est le frère d’un terroriste hautement recherché. C’est le début de la descente aux enfers pour Mason. Mais 10 ans plus tard, il va avoir l’opportunité de revoir ce fils adoptif, pour le meilleur et le pire.

Opération Beyrouth de Brad AndersonDans ces films là, j’ai toujours peur de ne pas suivre les intrigues politiques et géopolitiques. Mais généralement, les scénaristes font leur taff et ils le font bien. Je garde toujours un œil méfiant quand même car il y a toujours des ré-écritures et de la subjectivité.

Beirut est un film fort pour nous montrer l’avant et l’après-guerre civil qui a ravagé le pays. Aux travers des yeux de Mason, on sent la déchéance de la ville et surtout ce dégoût. Pourquoi en est-on arrivé là ? Où est-ce que ça a pêché ? Et je n’ai pas les clés pour le savoir. Le plan sur la façade de l’hôtel et sur la ville en disent longs.

Ce film nous montre de l’empathie pour les survivants et les peuples qui vivent là. On se sent proches de ces gens qui vivent aux milieux des gravats et qui supportent tout ça. Les Américains semblent, les « gentil·les » au moins, poli·es et respectueux·ses des coutumes et des traditions. C’est simple : iels parlent anglais, arabes et français dans un beau mélange. Quand tu apprends la langue d’un pays, tu tentes d’apprendre sa façon de vivre. Pour moi, c’est juste du respect.

L’intrigue est assez simple mais le scénariste a réussi à mêler pleins de sous-intrigues. Le personnage de Karim est vraiment très intéressant car il nage entre deux eaux, même s’il en a choisi une plutôt que l’autre. J’aurais voulu en voir plus de lui.

Même les personnages un peu en retrait semblent consistants. Cal (Mark Pellegrino), Satan dans Supernatural, fait plaisir à voir dans un long-métrage. Rosamund Pike est toujours aussi bonne, même si son rôle est discret, il est juste. Une femme là pour bosser. Et comme elle l’a dit en interview : « pour une fois, je n’ai pas eu à draguer quelqu’un et c’est un soulagement ». OUI ! ENFIN ! Un personnage féminin qui n’est pas là pour ses seins mais bien pour son taff. Et même dans le film, même s’il est dur pour une femme d’être à la CIA à cette époque, on sent qu’elle est légitime.

La musique est vraiment sympa. Surtout au début et à la fin, au milieu j’ai été prise dans l’histoire. J’ai plus trop fait attention. J’ai vu quelques plans avec une belle photographie.

Bref, j’ai passé un bon moment.

Portez-vous bien !

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