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Blade Runner 2049

Bonjour mes petit-es répliquant-es ! Aujourd’hui, partons dans le futur de Blade Runner, 2049. Comme ce film est devenu un monstre du cinéma, faire une suite est tout de suite polémique. Mais quand on voit Denis Villeneuve a la réal, je fonce.

L’agent K (Ryan Gosling) est envoyé en mission pour éliminer un répliquant de la 1e génération, celle qui a fait une révolte. Après avoir rempli sa tâche, il découvre quelque chose, qui remet en cause tout ce qu’on savait sur les répliquants. Viens l’heure de la quête d’identité qui peut mener au-delà de sa propre personne.

Je suis une très grand fan de Denis Villeneuve (mais je l’ai déjà dis). Ce réalisateur est pour moi un artiste. Et surtout sensible. Il a pris Blade Runner et en a fait un rêve de 3h. Un peu intense, surtout grâce à ce design sonore de fifou, la salle en tremblait. Il est capable de faire des tableaux sur presque chaque scène. Tout est réfléchi, travaillé et possède sa propre ambiance.

Il renie aucunement le film précédent et ces hommages sont discrets et beaux. Les couleurs sont encore plus marquées, les architectures se font encore plus fines. L’Origami se transforme pour rendre hommage au livre originel. Les symboles sont repris et accentués. La pluie devient neige, mais sans grand discours, juste de réminiscences de l’ancien film. Toujours, la discrétion.

Il arrive à pousser l’idée de mort et de vie assez loin. Visiblement, une catastrophe radioactive a sévi et là, où l’on pense que c’est mort, la vie est la plus simple. Représentées par la vie animale, ces scènes sont troublantes et touchantes.

Avoir casté Ryan Gosling m’a rebuté la première fois que j’ai vu ça mais finalement c’était une grande idée. Sa nonchalance et son flegme font de lui exactement ce qu’on attend. Son empathie a retardement est parfait.

Autre coup de génie : le personnage principal qui n’est pas la finalité ! Merci merci ! Au revoir la simple histoire de quête d’identité bateau, bonjour nuance et mignon twist. On attend le twist, aucun doute, mais il est parfait, ni trop grandiloquent, ni trop mou.

Les autres personnages (ah oui, il y a presque humain dans ce film, AI parlant aux AI) sont très intéressants. L’AI (Ana de Armas) qui accompagne K est profonde, la réflexion que deux AI s’aiment et vivent ensemble soulève des interrogations plutôt marrantes. Ma préférée est évidemment la créatrice de rêves. Touchante, sensible, à l’histoire si belle et si triste, portée en douceur par Mackenzie Davis. Les antagonistes sont un peu en dessous, surtout le personnage de Jared Leto. Les motivations sont un poil tortueux et pas très clairs, sauf Sylvia Hoeks qui joui à fond de son statut de répliquante. Elle a bien raison.

Bref, aussi beaux que bon, Blade Runner 2049 m’enchante. Sur certaines scènes, j’étais en amour total. Le travail des lumières, décors, couleurs, vêtements, interfaces… Tout est beau. Tout m’émerveille. Et sentir les enceintes du ciné souffrir sous les basses demandées par les compositeurs, un plaisir indescriptible.

Encore un film de Denis Villeneuve que j’aime. Merci !

Portez-vous bien !

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