Ca-part2

Ça, chapitre 2

Bonjour mes petites têtes araignées ! Aujourd’hui, suite et fin de l’aventure Ça, avec le chapitre 2. Je vous le dis tour de suite, j’étais là pour Pennywise. Bon, et James MacAvoy. Bon ok, pour Jessica Chastain aussi. Et Pennywise.

Nos 7 compères ont fait un voeu, celui de revenir à Derry si Ça n’était pas mort. Et 27 ans plus tard, les disparitions d’enfants (mais pas que) refont surface (ils flottent)(qu’est-ce qu’on rit). Le gang va devoir se réunir pour vaincre le clown tueur.

Alalala mes aïeux. Comment j’aime Pennywise et surtout l’interprétation de Bill Skarsgård. Il est toujours aussi drôle et bizarrement attachant. J’attendais fébrilement toutes les scènes avec mon clown préféré (ça y est je suis amie avec).

Pour ce qui est du reste du film, je pense que la critique principale est que l’intrigue est un peu décousue ou plutôt ré-arrangée pour qu’on comprendre la fin. Le premier se tenait mieux dans sa structure linéaire. Là, il faut faire des flash-back en permanence. Surtout qu’on découvre que le premier film nous cachait des choses. Vilain.

Mais, personnellement, je me suis laissée balader de scènes en scènes attendant de nouvelles facécies de Pennywise. Jusqu’à la fin. Et j’ai pas vu passer les 3h. J’avais même une petite tristesse que ce soit fini. Plus de rire de clown.

Comme j’ai un problème de prénoms dans les films (je retiens pas les prénoms des personnages), faire le parallèle enfants-adultes a été un petit jeu de piste. Mais on s’en sort au bout de quelques minutes. Les acteur·trices sont bien choisi·es. Bon, malheureusement, les acteur·trices dont je connais le visage n’ont pas disparu derrière leur personnage. Et j’ai bloqué sur celui de Jay Ryan, où j’ai cru que c’était Benedict Cumberbatch ou celui de James Ransome, où j’ai confondu avec Matt Ryan. Pratique.

Il y a un cameo et pas mal de références à d’autres films d’horreur comme The Thing, Shinning ou Carrie. Sûrement d’autres mais mon oeil n’a pas été assez rapide.

Andy Muschietti réutilise les angles de caméra en biais comme dans le premier mais tente d’autres choses niveau effet (les visions par exemple). J’ai beaucoup aimé aussi la richesse des créatures et transformations qui ne sont plus limités par les peurs enfantines.

D’ailleurs, le film aborde la question de l’homophobie après celle du racisme avec beaucoup de violence et de douceur (à la fin). Je ne sais pas si c’est dans le livre mais ça fait zizir à voir. D’ailleurs, les moments les plus violents restent ceux qui sont réels. Le reste n’est que pur plaisir pour les yeux et l’imaginaire.

Bref, malgré ses défauts, j’ai aimé cette fin. Je pense être guéri de la coulrophobie grâce à Bill Skarsgård, qui a su donner une vraie âme à son clown.

Portez-vous bien !

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