cargo

Cargo

Bonjour mes petites morves au nez ! Aujourd’hui, on va en territoire zombie et australien avec Cargo (j’ai pas compris le titre). Il y a des soirs où je ne sais pas quoi regarder et là paf, Netflix me propose un film de son cru. C’est parti !

Andy (Martin Freeman), Kay () et Rosie sont une famille qui vogue sur les eaux en attendant que la menace zombie s’atténue. Après un incident, Kay est infectée puis Andy. Reste à Andy 48h pour trouver quelqu’un qui s’occupera de sa fille.

Le film commence un peu mal pour moi. Je n’aime pas du tout les personnages cons et égocentriques dans les films catastrophes. En plus, là, il n’a aucune excuse, il connaît le danger, la progression du virus ou quoique ce soit. Bon, là, il le fallait, je reconnais ça au film. Il a su offrir une nouvelle lecture des films de zombies : « comment faire lorsque nous sommes infectés et que des gens comptent sur nous ? ». Celle qui compte sur lui est sa fille d’à peine 1 an, je dirais. C’est très rare de voir un bébé de cet âge dans un film comme ça et chapeau, ça apporte une autre dimension. Cela permet aussi de montrer un personnage, auquel on va s’attacher (ou pas), évoluer dans la maladie malgré son but. On a un peu peur qu’il n’y arrive pas (enfin, ça va, on est dans un film quand même).

Car ce film est assez inventif ! Il explore des lieux que je n’avais pas vu pousser aussi loin. Peut-être avec Maggie. Comme le héros en a pour 48h avant de devenir un fantôme, il doit se dépêcher de trouver quelqu’un qui sauvera sa fille. Il va donc rencontrer pleins d’autres survivants qui ont chacun leur façon de voir la chose et/ou de survivre. C’est un film humain plus que d’horreur. Comment les Hommes réagiront à la fin du monde ? A une menace qui vient d’elleux ?

Le film explore aussi la relation père-fille que ce soit avec le héros et son bébé mais aussi avec le personnage de Toomi, une jeune aborigène qui pense sauver son père, infecté. Toomi est vraiment intéressante. Elle a compris comment les zombies fonctionnent et ne cherche pas à leur faire de mal. Elle les guide là où elle veut. Elle se sert de leur maladie pour l’aider ou les aider. C’est un traitement très rare.

Mais si un personnage se sert des zombies de manière positif, son inverse existe ! Un des personnages est le gros con colonisateur blanc par excellence. Son but : profiter de la catastrophe pour le « après ». Sachant qu’on ne sait pas pourquoi ni si l’infection va s’arrêter. Ce n’est pas le propos. À part celui de montrer qu’il vaut mieux au présent que de chercher à assurer un futur hypothétique. Bref, ce personnage s’oppose aux aborigènes qui vivent avec l’infection, l’on sentit et tentent de règler le problème alors que le blanc s’en sert à ses fins politiques. Après, on peut y voir le cliché du « bon petit sauvage » qui sent le danger, proche de la terre toussa.

La fin m’a bien plu. Elle clôt exactement comment elle fallait ce film. J’ai même versé ma larmichette. Elle m’a rappelé la fin du Dernier train pour Busan. On sent que c’est moins américain qu’un film américain. D’ailleurs, les décors font plaisir à voir, on retrouver évidemment du Mad Max dedans.

Les acteurs·trices jouent bien. J’ai encore du mal avec Martin Freeman qui a l’air de ne jamais jouer ou de toujours jouer la même chose : un mec vénère mais dépassé. Mais à la fin, je m’y suis habituée et c’est passé crème. Surtout les duo Toomi/Rosie-Andy sont chouettes et on sent l’amour entre elleux.

Bref, un bon film de zombie ! Enfin, comme je les aime moi, c’est-à-dire proche des Hommes, infécté·es ou non.

Portez-vous bien !

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