Cézanne et moi

Bonjour les petites couleurs ! Aujourd’hui, c’est ravioli mais surtout Cézanne et moi. Je n’étais absolument pas au courant de cette amitié qui a liée très longtemps Paul Cézanne et Émile Zola. L’heure de se rattraper.

Émile Zola, jeune immigré italien est rejeté par les français sauf de Paul, fils de bourgeois. Il s’en découle une amitié longue mais torturée du caractère « bipolaire » de Cézanne. Jusqu’où peut-on aller et subir un ami ?

Cézanne et moiC’est une bromance dans toute sa splendeur. Émile Zola, pauvre, arrachant son succès à la force de ses mots doit supporter les emportements et les méchancetés de son ami peintre. Celui-ci est si peu sûr de lui qu’il voit le mal partout et ce sont ses proches qui prennent en permanence.

On assiste à cet amitié, qui, comme le Radeau de la méduse, tente de survivre. Par la même occasion, cela permet de découvrir la vie de ces deux génies, pas reconnus aux mêmes moments, créant des jalousies de la part de Cézanne. Zola n’est pas parfait, il se sert de ses amis comme personnage pour ses oeuvres, modifiant à peine les lieux et les faits.

Le film fait son taff comme on dit. C’est clair et direct dans son propos. La photographie est parfois sublime grâce aux décors des paysages du sud. Je ne me souviens pas de la musique.

Celui qui crève l’écran de sa discrétion en tant qu’acteur est Guillaume Canet. On oublie qu’il joue Zola et on ne voit que l’écrivain. Grosse déception pour Guillaume (encore) Gallienne qui prend l’accent du sud sur un mot par ci, par là. Il en fait des caisses j’ai trouvé et on voit qu’on regarde Gallienne, même avec une calvitie. Alice Pol qui interprète Gabrielle/Alexandrine est ma foi assez juste. La femme de Cézanne, jouée par Déborah François, est assez peu visible j’ai trouvé.

Un film sympathique sur une bromance tumultueuse, de quoi divertir un dimanche après-midi.

Portez-vous bien !

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