Aujourd’hui je vais vous parler de God bless America de Bobcat Goldthwait. Au départ, je n’avais pas prévu d’aller le voir mais mon ex m’a dit « viens, on va voir au ciné ce qu’il y a » et m’a emmené voir ce film.
J’avais lu le speech (youhou) et ça m’avait semblé une bonne idée. Un homme, au chômage et qui apprend qu’il a une tumeur cérébrale, décide de tuer une adolescente complètement hystérique et ingrate pour soulager le monde de sa présence. Ayant rempli à bien cette mission, il décide de se supprimer au vue de sa misérable vie. C’était sans compter l’arrivée d’une jeune fille qui partage sa vision de l’épuration du monde de personnes nocives.
Le film est juste. Malgré ma réticence a faire du mal et à prôner la tolérance, ce film permet de se défouler mentalement sur des gens de la pire espèce. Qui n’a jamais voulu assassiner son voisin de RER parce qu’il prend deux sièges ? Qui n’a jamais songé à étrangler les gens qui parlent dans les cinémas ou qui n’éteignent pas leurs portables ? Eux, osent. Ils tuent les cons, les ingrats, les intolérants, les imbéciles et les irrespectueux. Et ça fait du bien. Dans une société où la bêtise est idolâtrée, les dialogues philosophiques et la morale qui se dégagent du film font du bien et font réfléchir. Les acteurs jouent bien, sans en faire trop. Tara Lynne Barr, qui joue Roxy, apporte dans la vie de Frank (Joel Murray) et dans le film une touche de bonheur simple et gracieux ; même lors des carnages.
La violence n’est pas privilégiée et c’est bien ! Elle est seulement le support de la pensée des personnages, un moyen d’arriver à éduquer cette Amérique qui dégoutte. Mais ce n’est pas le seul pays à devoir se remettre en cause. N’importe quel pays dit « civilisé » devrait se comporter comme tel !
Tuer, c’est mal mais parfois c’est mérité.
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