Gretel & Hansel

Bonjour mes petites mèches de cheveux ! Aujourd’hui, découvrons une réadaptation du conte quasi-éponyme, Gretel and Hansel de Osgood Perkins (II).

Gretel est une jeune femme qui doit emmener son jeune frère loin de sa mère, qui les chasse car elle ne veut plus les nourrir. Iels décident de se rendre chez les bûcherons pour trouver un abri et un futur métier pour Hansel. Mais en chemin, iels tombent sur une maison très accueillante où vit une mystérieuse femme.

Ce film est d’une beauté incroyable ! Chaque plan est un tableau, ça m’a beaucoup rappelé The VVitch de Robert Eggers, que j’avais adoré aussi. La lumière, les décors, les cadres, les costumes, tout est parfaitement géré et beau. Deux films d’ambiances, un peu macabres, pas effrayants mais malaisants. Car ne cherchez pas à avoir peur, cherchez juste à être embarqué·e dans un univers sombre, criblé de symboles et de surnaturel.

Le symbole de la sorcière est, pour moi, très très chouette car la sorcière est à la fois l’antagoniste et l’héroïne. On parle en sous-texte du traitement que l’on réserve aux femmes qui sortent de la norme et du regard des hommes sur elle (spoiler alert : un regard pas cool).

L’actrice qui incarne la sorcière, Alice Krige, est superbe dans ce rôle. Elle sait parfaitement dosée l’étrangeté, la force de cette femme et son côté presque maternel. J’ai beaucoup aimé Sophia Lillis dans Ça, partie 1 et là, elle confirme son talent. Elle arrive à incarner la force mais aussi la faiblesse d’une jeune fille, un peu trop jeune pour ce qui lui arrive. Même Hansel (Samuel Leakey) arrive à ne pas être trop énervant comme gamin.

Bref, un film chaudement recommandé quand il sortira (ahahahah ne me regardez pas comme ça, j’avais pas vu qu’il n’était pas sorti en vrai * siffle *)

Portez-vous bien !

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