I’m bloody Sherlocked

Tout a commencé avec un rêve. Dans la nuit de jeudi à vendredi où je me suis retrouvée à embrasser Bénédict Cumberbatch dans son rôle de Sherlock Holmes. Keument ? Pourquoi ? Cela m’a un peu perturbé car je n’avais jamais regardé un seul épisode. Je trouvais même la série nulle vu que j’étais tombée sur la version française au milieu d’un épisode. Bref, j’avais tourné mes yeux ailleurs. Je ne comprends toujours pas pourquoi cela s’est passé ainsi mais la vie est faite comme ça. J’ai donc tenté ma chance le soir même.

Rêve prémonitoire sur mon amour ? Oui ! J’ai regardé 2 épisodes d’affilés, 3h d’amour pour une série parfaite.

Sherlock reprend les éléments du livre du détective éponyme mais en plaçant les personnages et les intrigues à notre époque. Sherlock Holmes (Bénédict Cumberbatch) est donc un détective consultant pour la police londonienne. Il rencontre John Watson (Martin Freeman), un ancien docteur militaire qui va devenir son colocataire. A eux deux, ils vont résoudre des énigmes policières.
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Sherlock crée par Steven Moffat

Série anglaise oblige, cette série est d’une haute qualité, tant sur le scénario que sur la façon de filmer, des personnages, de la musique. Bref. J’adore cette série, j’en suis complètement amoureuse. Les épisodes durent 1h30 et il n’y en a que trois par saison. Je comprends mieux le phénomène des fans qui hurlent à chaque retour d’une saison.

Les personnages sont gigantesques. Sherlock est un génie autiste (d’ailleurs c’est un peu le même personnage pour Bénédict que dans Imitation Game, marrant) qui a une capacité d’observation hors du commun. Il est imbu de lui-même, exubérant, sans gêne, cynique et sans cœur. Cela donne des répliques mémorables et à mourir de rire et cet homme marche sur sa table basse ! Je crois que c’est la série non-comique qui m’a fait le plus rire depuis lors. John Watson est un peu fasciné par le personnage et doit donc supporter tous ses caprices, tout en lui redonnant un peu d’humanité. A cause de son caractère, Sherlock n’a aucun ami, Watson, lui permet de rester socialement connecté. Le duo marche parfaitement.

Les autres personnages sont aussi intéressants que les héros. Et c’est assez fou de s’attacher à eux en à peine 5min d’écran. Moriarty est génial, Mrs Hudson, la troisième colocataire du 221B Baker Street, gentille vieille femme, intelligente et elle-même, Irène Adler (saison 2), magistrale et le frère de Sherlock, Mycroft, presque aussi asocial que son frère, un régal.
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Les scénario de chaque épisode sont fous. Les résolutions sont folles et si rapides que ça demande une attention aussi poussée que celle qu’utilise Sherlock. Je voudrais aussi souligner le travail de montage, de choix d’images, de plans, aussi travaillés, soignés et recherchés qu’un film (et même plus que certains). Les écarts mobiles (pour les sms, recherches internets…) sont aussi de jolies et astucieuses trouvailles. J’aime beaucoup la musique, plus présente dans la saison 1 que 2.

Bref, je n’ai encore pas trouvé de point négatif mis à part le nombre (trop court) d’épisode ! Je me sens complètement absorbée par cette série et complètement partisane alors qu’il y a quelques jours j’aurai dis que cette série était nulle, sans avoir regardé. Comme quoi, la nuit porte conseil !

Portez-vous bien !

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