Depuis la cinquième, j’écris des histoires, des contes. Mes premiers récits sont mal écrits et me font mourir de rire lorsque je les relis. J’en suis quand même fière, il n’y a pas de raison. Il y a toujours de bonnes idées dans ce que l’on crée. Tout est lié à un environnement, à une période de notre vie.
J’ai terminé mon premier « livre » pour l’offrir à un mec qui m’a gentillement mis un râteau en m’annonçant qu’il ne savait pas lire. OK. Mais je n’ai jamais arrêter pour autant. J’ai environ huit histoires en cours et une dizaine de monde dans le crane. La plupart se rejoigne à un moment donné, d’autres n’ont rien à voir entres elles. J’écris de tout : fantasy (reste ma disciple favorite), science-fiction et histoire banales de la vie (genre film français).
L’année dernière, j’ai terminé le « premier tome » d’une histoire de science-fiction. Pour la première fois je l’ai fais lire à quelques proches qui m’ont fais de bons retours. Ce n’est pas parfait mais ça commence à être plus sérieux qu’avant. Je ne donnerai pas le titre car je ne l’aime pas, et je ne trouve rien d’autre. C’est le récit de jeunes mutants piégés entre l’armée qui veut les tuer et une société secrète qui veut les utiliser comme arme.
Tout m’inspire, films, livres et plus particulièrement la musique. J’ai du mal à écrire sans musique, comme s’il me manquait un carburant. Quand je veux écrire une scène, je dois choisir la bonne chanson, ça me donne l’ambiance. Souvent c’est en l’écoutant dans le RER, l’esprit à l’abandon, que la scène m’apparaît avec cette musique. Tout colle. La musique a toujours le seul art que je ne maîtrise pas, je ne peux pas la créer. Je suis admirative des musiciens, des compositeurs, des chanteurs et des DJ. Ils arrivent à créer des sons harmonieux (la plupart du temps).
Pourquoi l’écriture et pas un autre moyen ? Parce que c’est celui qui va plus vite pour moi. Ne sachant pas franchement dessiner, je ne pourrais pas partager ce que j’ai dans la tête or il faut que ça sorte. C’est le plus rapide mais pas le plus simple. Avant, mes phrases étaient incompréhensibles, incohérentes, comme si j’étais en écriture spontanée avec un supplément drogue. Je dis pas que je suis la future Proust, bien au contraire. J’ai arrêté de me focaliser sur un style parfait et j’écris le plus simplement possible. J’ai remarqué que le style n’est plus vraiment recherché, quand je lis les auteurs contemporains. Je ne sais pas si j’écris dans la même manière ici ou pour mes autres « ouvrages », seuls ceux qui m’ont lu peuvent témoigner.
Voilà, peut-être qu’un jour je serai publié. Peut-être même, je rêve, j’irai chatouiller J. K. Rowling.
Add a Comment
You must be logged in to post a comment