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Jurassic World : fallen Kingdom

Bonjour mes petits diplodocus ! Aujourd’hui, on parle du nouveau Jurassic World : Fallen Kingdom qui me bottait bien parce qu’il y avait des diplodocus dans la bande-annonce. Il m’en faut peu.

Le parc est à l’abandon. Claire (Bryce Dallas Howard), Owen (Chris Pratt) et de nouvelles recrues sont appelés dans le plus grand secret pour sauver les espèces survivantes au volcan qui se réveille sur l’île. Sauf que, évidemment, ça n’est pas tout à fait un sauvetage.

Ce film m’a fait traverser toutes les émotions ou presque. Et je ne pensais pas ça possible. Je ne m’attendais à rien et je ne sais toujours pas quoi en penser.

Je vais résumer ma pensée sur le film maintenant car je vais probablement spoiler ensuite.

Le film comporte beaucoup d’incohérences et de détails étranges pour faire avancer l’histoire. Mais j’avoue avoir passé un bon moment. Il y a une réflexion sur la vie et le droit de vie ou de mort intéressante. Les personnages sont toujours cool, même les nouveaux et la petite gamine qui introduit une belle réflexion. Et puis j’ai pleuré aussi, et pas des larmichettes en plus.

Le dino antagoniste est bien mieux que la fatoune Indominus Rex qui basait presque tout sur l’impressionnant. Alors que là, la bête est juste intelligente et rotors. Bien plus effrayant qu’un tas de muscles. La musique est aussi hyper intéressante vers la fin, avec ses chants qui se posent sur un autre plan iconique du nouveau dino en chasse au clair de lune. Et il y a de très beaux plans avec les ombres des dinosaures ou des plans chialades sur fond de volcan en éruption.

Bref, un bon divertissement.

[Partie Spoiler]

Jurassic World : Fallen Kingdom de J. A. BayonaDéjà, le film m’a laissé perplexe. Les premières minutes sont un débat de s’il faut sauver les dinosaures de l’île ou non. Quand on voit les quatre premiers films, on sait pertinemment que c’est pas une bonne idée. Surtout que leur idée de sanctuaire, elle tient pas la route dix minutes. Barrières naturelles mes fesses. D’ailleurs, pourquoi les ptérodactyles sont restés sagement au dessus de l’île ?

Surtout que la question revient à la fin, faut-il les laisser vivre ? Celle qui était prête à tout se ravise ? Pourquoi ? J’arrive pas à croire que le projet du sanctuaire qui lui a été présenté 10 min lui a pas sauté aux yeux comme une belle connerie ? Elle a géré un parc censé être hyper sécurisé d’un main de maître (ironie), elle devrait être la première à voir que ça va être la merde dans tous les cas.

La véritable empathie pour les dinosaures arrive un peu tard, j’ai donc passé mes premières minutes à rager contre les personnages qui ne réfléchissent pas plus loin que 10 minutes et plaisir perso. Mais peut-être qu’il fallait ça pour la suite.

Bref, ça commençait mal.

Puis vint la tristesse. Et plusieurs fois, j’ai pleuré. Je ne sais pas pourquoi cet opus a soit mieux marché sur moi, soit iels ont accentué les émotions comme la tristesse, la peur ou la joie. Quand le bateau quitte l’île et que l’on voit ma petite diplo dans le fond qui se meurt, que l’on a abandonné, j’ai pleuré ma race. D’ailleurs, bête d’avoir mis une scène explicative juste après. J’ai eu du mal à suivre, encore choquée. Il m’en faut peu, je l’avais dit.

Les larmes de Bryce Dallas Howard ont aidé, le plan iconique aussi (un diplo dans la fumée d’un volcan). D’ailleurs les larmes et les plans ioniques sont là plusieurs fois. Les larmes de la petite Isabella Sermon m’ont touché aussi lorsqu’elle a perdu son grand-père. Et puis je compte plus les Money Shot avec la t-rex, hyper iconisée et dino ex machinisé aussi.

Et puis le film est drôle. Le duo Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, fonctionnent bien. Iels ont ajouté un comique relief qui parle au nom de gens comme moi, qui se serait fait dessus depuis longtemps. Dommage qu’il n’est pas plus utilisé Daniella Pineda (qui joue Zia) qui avait l’air sympa même si ici elle se cantonne à ce que j’appelle « des femmes-mecs ».

Et puis, je sais pas pourquoi j’ai eu un peu peur. Les plans des dino en ombre était vraiment cools. Suggérer plutôt que montrer. Comme dit plus haut, la nouvelle créature est plus intéressante. Plus fourbe, elle est capable de mentir sur son état pour appâter l’humain. Mais comme à chaque modification génétique, je me demande toujours si c’est aussi simple de dire « on a mixé deux espèces, donc maintenant la bestiole a les mêmes réflexes que les deux ». Peut-être que le mix ne sait pas faire tap tap avec son ongle géant ?

Bref, beaucoup d’incohérences, des choses étranges, des réflexions pas prises à temps et posées mais un film qui reste cool. J’ai hâte de voir ce qu’ils vont faire de leur idée finale. Va-t-on avoir un Planète des singes mode dino ? Affaire à suivre !

Portez-vous bien !

 

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