Bonjour mes petits origami ! Aujourd’hui on parle de Kubo et l’armure magique, un film d’animation sorti pendant l’été.
Kubo est un jeune garçon, sa mère, une puissante magicienne/sorcière l’a caché pendant son enfance pour le protéger de son père et de ses soeurs qui veulent lui voler son dernier oeil. Kubo devra récupérer l’armure que son père cherchait avant sa naissance pour espérer vaincre sa famille qui lui cherche des noises.
Le film est à la fois basique et inventif. Le traitement des images et surtout des transitions est magnifique. Les couleurs, les textures, les design des personnages et les matériaux sont superbes. Les enfants qui étaient dans la salle ont eu peur souvent, surtout à l’apparition des deux sœurs jumelles « maléfiques ». C’est un des rare film pour enfant où l’on voit le sang à plusieurs endroits.
Il est beaucoup question de la mort dans ce film. J’ai aimé que le film dise que la mort n’est qu’un passage vers autre choses, une autre forme. La mort n’est pas quelque chose qui fait peur. Même si les personnages sont tristes de ne plus voir leurs proches, ils savent qu’ils peuvent se parler et s’en souvenir.
L’autre point intéressant est les histoires et les pouvoirs. Modeler du papier, des origami magiques, des pouvoirs que l’on ne voit pas souvent et qui est très onirique. Le pouvoir du conteur est aussi bien amené mais peut-être pas assez poussé.
Mon seul regret est que Kubo soit un garçon. J’ai toujours cru que c’était une fille et ça aurait été deux fois plus badass. Mais les personnages féminins ne sont pas délaissés. La mère est à la fois forte et douce, le père un peu neuneu par contre. La fin m’a un peu laissé un goût amer, la résolution du conflit est un peu étrange.
Comme Kubo est un joueur de Shamisen, la musique est présente et traditionnelle. Elle entraîne à la rêverie et participe à l’ambiance du film et du conte qu’il raconte.
Bref, un beau film d’animation à voir et à apprécier avec tous ces sens.
Portez-vous bien !
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