La rupture, fais ton choix

Un petit post bien sympa 🙂

Chacun la vit différemment. Quand je parle de rupture, je parle de la vraie qui fait mal, celle qui demande plus de deux mois pour se relever. Celle qui nous force à nous battre pour nous et contre nous. 

Les mois qui suivent, j’ai pu observer sur moi ou sur des amis que deux types de vie s’organisent.

Si je peux en parler aujourd’hui, c’est que j’ai traversé la première, pour moi, la plus dure et la plus triste. Pourtant, je ne peux pas dire que je sois la plus heureuse en vivant la deuxième non plus, mais pour des raisons que je n’évoquerai pas aujourd’hui.

La première consiste à ne plus rien vivre pour s’empêcher de souffrir. On se ferme, on ne veut plus entendre parler d’amour, ni de personnes du sexe opposé. Enfin si. Mais cela reste des coups d’un soir, des coups de drague, du sexe sans sentiment. On s’entraine, on se cherche, on cherche quelque chose. Pendant cette période, je n’ai pas cherché à avoir de rapport avec personne. Mon corps refusait tout contact avec autrui. L’idée même de pouvoir, un jour, être de nouveau en couple, me donnait des nausées.  J’ai découvert pleins d’autres choses pourtant. Je ne me suis pas fermée aux autres, au contraire. Ils m’ont sauvé. Ils m’ont aidé à remonter la pente, à reprendre confiance en moi et surtout à savoir qui j’étais, moi, personne unique.

Et quand j’ai trouvé un équilibre en moi, j’ai basculé. 

La remise en marche du cœur.  On recommence à repartir à la chasse, mais en cherchant pour le futur. Les targets et les potentiels apparaissent autour de nous. On furète la foule à la recherche de la personne. J’ai donc basculé un peu malgré moi. Un 21 février 2012. Pourquoi ? Pourquoi ce jour-là ? Je ne sais pas, et problablement jamais, je n’aurai la réponse.

Les deux aspects ont chacune leurs avantages et inconvénients. Aucune ne peut être meilleure que l’autre car c’est du cœur que l’on parle. Sa réparation doit être la priorité. Pour la première méthode, comme elle consiste à ne vivre que des moments neutres émotionnelle ment parlant est parfaite pour ne plus souffrir. C’est le calme plat. Est-ce qu’au final cela ne revient pas à cacher sa souffrance ? À la nier ? Car on fini par passer à côté de beaucoup de choses. Je pense être passer à côté de beaucoup de gens pendant 9 mois. Mais comment se forcer quand l’ex vous obnubile ? Ou que plus personne ne vous fait vibrer ? Et puis un jour, tout se remet en marche pour le meilleur et pour le pire.  Le pire peut vraiment aussi douloureux que l’après rupture elle-même; mais le meilleur, ces moments de purs joies les remplacent facilement.

Pendant les Jours-Sans, je viens à maudire mon cœur de s’être réveillé. Mais après je ne regrette pas. Pour ma part, je préfère revivre à nouveau les sentiments d’amour que d’être à nouveau ankyloser. Mais c’est mon choix.

« On ne peut empêcher un coeur d’aimer »  Proverbe québécois

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