Life ou être sortie d’une salle avant la fin du film

Coucou chères étoiles charnues.

Bon dieu, je l’attendais ce film ! Dane Dehaan, mon chouchou, et Robert Pattison, que j’ai trouvé excellent dans The rover, réunis dans un même film. Deux bonnes raisons d’aller voir Life. Mais c’était sans compter un léger incident.

James Dean (Dane amour Dehaan), acteur méconnu, est repéré par Dennis Stock (Robert Pattinson), photographe pour divers journaux. Dennis est si convaincu d’avoir trouvé la nouvelle étincelle d’Hollywood qui demande à Life de lui offrir une tribune pour photographier le jeune acteur. Dennis va devoir affrontrer le mauvais garçon qui deviendra une légende.
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Life de Anton Corbijn

J’ai vu un seul film de James Dean et pourtant j’ai reconnu la voix. La voix qu’a travaillé Dane Dehaan, soit-disant sosie de l’acteur décédé. La ressemblance s’arrêtera pour moi à la voix car je vois trop le physique que j’ai aimé dans Chronicle (à voir, absolument, même si j’ai toujours pas écris de critique !). Mais le talent de Dehaan reste posé à des lieues du pauvre Pattison, dont le rôle ne sied pas sa palette. Dennis est un personnage trop mou et terne. On a réellement très peu d’empathie pour lui, même quand il est au bord de la crise de nerf avec Jimmy, qui ne fait vraiment pas ce qu’on lui de faire.

Des passages assez croustillants d’ailleurs grâce à l’insolence et au caractère indomptable de James Dean. C’est vrai que ça a dû choqué ou émoustillé à l’époque d’avoir un acteur plus brut de fonderie que les autres jeunes premiers. C’est aussi intéressant car le film ne donne pas beaucoup d’indice sur James Dean à proprement parlé. On ne sait pas s’il est heureux ou non, s’il aime faire du cinéma, son but ou encore ses relations amoureuses. Il donne l’air d’un papillon virevoltant au gré des fleurs sans jamais se poser trois secondes.

La réalisation par contre est assez géante sur certains plans. Des plans comme dans les années 50, je me suis même parfois dis que la couleur était dommage, un beau noir et blanc et on y était. Les images sont superbes. Hommage aux films de l’époque ou parti pris pour imager le travail du photographe ? Je ne sais pas mais ça marche. Rien que l’ampoule du tout début est belle. Bémol pour la bande son que je n’ai pas entendu.

Autre bémol, c’est un film lent. Si vous cherchez de l’action, aller voir Agents Secrets : code Uncle. Et enfin, les autres acteurs sont un peu anecdotiques, pris dans l’étau de Dehaan et Pattison : Ben Kingsley, un des frères Warner ou Alessandra Mastronardi pour interpréter Pier Angeli, une actrice qui fut l’amante de Dean.

Mais ! Mais la salle a été enfumée par on ne sait quoi. Ça sentait la sauge. La fumée a fait paniqué les gens. Les responsables du cinéma nous ont donc fait sortir à… 15 minutes de la fin bouuuuuh. Ô rage, ô désespoir. Quand on commençait à peine à voir les deux acteurs se lier, à toucher enfin au but du film. C’était assez injuste. Mais bon. C’est le jeu ma pauvre Lucette. Je ne saurais pas ce qu’il se passe après la ferme. Bon dieu, je vous ai spoiiiiiilé ! Ah non, c’était dans la bande annonce.

Moi quand on me parle de spoil
Moi quand on me parle de spoil

 

Donc un film beau esthétiquement, le travail d’acteur de Dane Dehaan est assez fou, notamment pour la voix, sûrement pour les gestes. Un film lent qui ne plaira pas à tous.

Portez-vous bien !

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