Bonjour mes petit·es surréalistes ! Aujourd’hui, en route pour un film d’animation parlant d’un réalisateur, Luis Buñel après l’âge d’or de Salvador Simó.
Luis Buñel a fait scandale avec son film l’âge d’or et se voit refuser tout financement et aide à Paris. Il accepte alors un projet portant sur une des populations de l’Espagne les plus pauvres et va réaliser un documentaire, avec ses méthodes à lui.
Petit disclaimer tout de suite : n’y allez qu’avec un cœur bien accroché ou aucune sensibilité pour les animaux car il y a pas mal de scène de violence/tortures sur animal. Et même le fait que ça soit de l’animation n’enlève rien à la violence.
Mais à part ces scènes qui m’ont choqué, voire même avoir moins d’empathie pour Buñel alors que l’époque n’était pas encore à la conscience animale, le film est très très cool. L’animation mélange des morceaux du film original et c’est une bonne idée pour se rendre compte.
Comme dans tout film « biographique » même d’un seul moment, on ne peut être sûre de rien. Mais l’histoire qui s’en dégage était bien racontée. On entre en empathie rapidement avec tous les personnages. Entre Ramon qui se retrouve producteur et se plaignant de la moindre dépense, Buñel en artiste un peu fou qui se débat avec ses démons et les acolytes français qui essayent de suivre le rythme.
L’animation en elle-même est simple mais efficace. Il y a des moments plus « surréalistes » car Buñel lutte contre sa relation avec Dali qui l’emprisonne. Donc on peut y voir des pains qui coulent ou des éléphants sur échasses marcher dans une ville.
La musique est vraiment très très belle ! Beaucoup de cœurs de femmes et d’homme, je crois. Parfois, elle fait s’envoler le propos et d’autres fois, elle s’en écarte car le sujet du documentaire qu’ils tournent n’est franchement pas drôle.
Bref, allez-y prévenu de la violence de certains passages mais c’est un chouette film !
Portez-vous bien !
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