Maléfique : le pouvoir du mal

Bonjour mes petites fées noires ! Aujourd’hui, le 2e opus de Maléfique : le pouvoir du mal de Joachim Rønning.

Aurore (Elle Fanning) est maintenant reine de la Lande, lieu où les créatures magiques vivent. Mais c’est un jour spécial ! Philippe (Harris Dickinson) vient la demander en mariage. Elle accepte bien entendu, on est dans un Disney. Mais cette union qui pourrait apporter la paix aux hommes et à la Lande n’est pas bien vue, ni par la mère de Philippe (Michelle Pfeiffer) ni par Maléfique (Angélina Jolie).

J’avais beaucoup aimé Maléfique. C’est pourtant niais, coloré comme un bonbon, pleins de bons sentiments et ça devrait me sortir par les yeux. Mais il y a beaucoup de choses qui contrebalance : le fait que l’héroïne soit la Grande Méchante de Disney, que la nature soit une bonne partie de l’intrigue, que ça parle de pardon et de parentalité. Bref, des thèmes sympa !

Et puis, je ne sais pas le côté coloré as fuck, la profusion de créatures et des trucs magiques, ça fait zizir ! On sent que les chefs déco, les costumier·ieres ont aimé créer mille robes et accessoires. Et voir tout ce carton-pâte et papier craft, ça donne un côté bricolo sympa.

D’ailleurs, petite gueulante pour celleux qui viennent on ne sait pas pourquoi ? Ah si, se moquer bruyamment. On sait que tout est faux, c’est un Disney ! On sait que ça va être niais et vomir la bienveillance, c’est un Disney ! Vous vous entendiez à un Godard ?

Bref, que vaut ce 2e opus au final ?

Eh bien, j’ai pas vu passer les 2h30 didon ! Je m’attendais à être déçue ou d’avoir perdu la magie du 1e, et bien pas du tout ! C’est toujours aussi pleins de bons sentiments, mais deviné quoi ? On est dans un Disney ! Oh wow.

Maléfique est toujours aussi badass. J’ai eu plein de frissons à répétitions, surtout la scène de repas. Oh boy. J’aime comment il traite le fait d’être toujours rejetée alors que tu fais des efforts.

J’aime la relations mère-fille d’Aurore et Maléfique. Je la trouve belle et sincère et j’ai chialé ma gueule, j’ai pleuré pour une certaines scènes ! C’est grave, je crois.

Donc oui, c’est coulant d’eau de rose. Mais c’est passé pour moi. C’est tellement cliché et bateau que j’ai laissé tomber, je me suis jetée à esprit perdu dans ce conte de fées.

Il y a une utilisation étonnante du Phénix pour cacher un deus ex machina grossier mais bon, ça nous donne une apparition stylé d’un phénix ! Il y a bien sûr les symboles des couleurs, au vert s’ajoute le jaune, et le rouge remplira le rôle de la mort.

On retrouve le corbeau Diaval, que j’aime beaucoup même s’il sert à rien. On notera que les hommes et les femmes sont égalitaires sur le plan de la connerie, c’est bien. Les femmes mortifères, ça existe et Michelle Pfieffer est parfaite (ressemblant à Charlize Theron dans le rôle de la marâtre de Blanche-Neige). J’ai adoré, évidemment, la profusion des ailes de couleurs qu’ils nous ont offert (je ne dis rien de plus).

Bref, une bonne suite pour celleux qui aimerait le 1e !

Portez-vous bien !

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