Sweetberry 4.0 : le ménage

Cette année, je vais travailler mon égoïsme. Pas de raison que seuls les autres profitent de ce merveilleux trait.

L’amitié c’est comme l’amour, ça s’entretient. S’il n’y en a qu’un qui fait des efforts, ça finit inévitablement par se casser. Personne ne peut porter seul une charge aussi lourde. J’ai passé l’année dernière à aller chercher mes amis. Je suis fatiguée du peu de retour. Vous allez me dire que je vois pas ce qu’on fait pour moi. Ça doit être vrai. Probablement, chacun ses tords. Ça t’écorcherait de prendre des nouvelles de temps à autre ? Mais pas quand t’as vraiment plus personne à qui parler, chui pas un bouche amis. Ni copier coller tes messages à tout ton répertoire, ça se sent et c’est très mal pris. A moins que tu ne juges notre amitié seulement quand t’es seul(e) ou aussi anonyme que n’importe lequelles de tes connaissances. Fallait me prévenir, je pensais que quand tu me parlais d’amitié ça valait quelque chose.

Donc pas de chance mais je fais le ménage de ma caverne.

Il ne faut pas croire que c’est facile. Je ne suis pas du genre à renoncer facilement. Surtout quand il s’agit de relations humaines. Mais, faut un moment donné se rendre compte qu’on a été assez bonne poire et passer à autre chose. J’aurais attendu quatre mois pour certains. Quand on laisse passer trop de choses qui rendent malheureux, des comportements qui nous l’air un gout amer dans la bouche, qu’on ressasse sa colère envers l’autre, il faut se faire une raison. Je veux bien être patiente, attendre que ça aille mieux, parfois, l’amitié souffre quand un ami souffre lui-même. Mais faut pas pousser mémé non plus (elle a rien fait la pauvre).

Heureusement.

J’ai aussi mes chouchous. Ceux dont je sais qu’il continue de briller même s’ils sont loin et qu’on se parle peu. J’ai aussi mon faux jumeau et mes quatre frères. Quatre mecs qui me rendent heureuse quoi qu’ils fassent. « Intelligence, strengh, friendship and poetry ». J’en ai malheureusement perdu un (pour des raisons douteuses) mais je continue à croire qu’on redeviendra amis comme avant (comme une nouille). Et ceux avec qui je converse de tout et de rien tous les jours.

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