Mr. Robot

Gutentag les agneaux ! Aujourd’hui on s’intéresse à la série qui a fait le plus de bruit cette été.

Elliot Alderson (Rami Malek) est un ingénieur réseau/sécurité chez Allsafe le jour et hacker la nuit. Généralement il hack pour protéger ses proches ou pour faire tomber des pédophiles. Dans ce monde règne Evil Corp, une société tentaculaire (y voir Google n’est pas une coïncidence). Affsafe est chargée de surveiller et de protéger Evil corp. Une nuit Evil Corp se fait attaquer et Elliot réussit à sauver la boîte de peu. Mais il découvre en même temps qu’un fichier a été laissé pour lui par la société Fsociété (y voir les anonymous) qui a décidé d’abattre le géant Evil Corp. Quel camp va choisir Elliot ?
mr_robot
Mr. Robot de Sam Esmail

J’ai adoré cette série au premier épisode. L’allure d’Elliot et le fait qu’il nous parle (il nous appelle ses amis imaginaires) m’a rappelé Dexter. Je trouve que les deux séries se ressemblent : héros à la marge mais gentil. J’aime le physique qu’ils lui ont choisi : yeux exorbités, coiffure étrange, capuche pour s’isoler. En plus, ils ont ajouté une phobie sociale : Elliot a dû mal à être touché par les autres. Ça accentue la bizarrerie du personnage mais le rend par la même occasion extrêmement touchant.

Malgré tout, il arrive à se faire des amis ou des connaissances. La plupart sont des gens perchés aussi mais Angela (Portia Doubleday), une amie d’enfance, permet de donner une touche de normalité dans son monde. Elle est blonde, cliché ou symbolisme de pureté, d’innocence ?

Et puis il y a le méchant (Martin Wallström). Le mec propre sur lui et parfait de l’extérieur mais qui se révèle être pourri à l’intérieur. C’est peut-être le personnage vu et revu de la série (ça s’améliore grandement plus on avance). Même s’il est bien joué et j’avoue m’a troublé même si je m’y attendais. Il y a aussi Mr. Robot (Christian Slater), un acteur qui a joué le mec détestable dans Robin des bois, prince des voleurs, et qui restera pour moi ce traître. J’étais jeune que voulez-vous, ça m’a marqué. On ne vend pas Kevin Costner comme ça ! Là, il campe un personnage ambiguë : tantôt figure paternel, tantôt gros con. On ne sait jamais comment le voir ni comment il va réagir.

On en discutait avec un ami mais les séries se font de plus en plus comme de petits films. Là l’ambiance est très particulière. Les plans sont étranges. Bien souvent le personnage est perdu au milieu d’un fond, cadré au trois tiers à droite ou à gauche. La scène d’entrée de l’épisode 2 est assez marquante pour ça : le méchant qui se retrouve bloqué sur l’image pour la vitre juste après qu’Elliot ait refusé son offre, c’est très symbolique.

Je ne sais absolument pas si le jargon hacker est probable ou encore à côté de la plaque mais bon, c’est assez anecdotique je trouve.

Je vous avoue que les yeux exorbités d’Elliot vont me manquer mais aussi la fin aussi goûteuse que celle d’Inception. C’était une excellente série, courte mais intense (comme on dit). Je vous la recommande chaudement comme ça vous m’expliquerez la fin !

Portez-vous bien !

Add a Comment

You must be logged in to post a comment