Noah

J’adore le prénom Noah, voilà c’est dit.

J’ai hésité si longtemps à aller le voir que finalement il a disparu des salles et de ma mémoire. Mais finalement, je me suis lancée dans 2h de film biblique que ce week-end en ne sachant pas trop à quoi m’attendre, ne connaissant que les grandes lignes du mythe de Noé.

Allez petit cours de catéchisme pour les cancres du fond comme moi. Noé (Russell Crowe) est un descendant de Seth, le dernier né d’Adam et Éve (je savais pas même pas que Seth existait et qu’il était gentil (à cause du dieu Seth égyptien qui lui n’est pas sympatoche)). Noé survit en se nourrissant d’amour et d’eau fraîche, à peu près, avec sa femme et ses trois fils : Ham, Stram, Gram Sem, Sham et Japeth. Il survit car tout autour d’eux vivent les hommes, les fils de Caïn (tu sais, le premier meurtrier), et forcement ils sont pas gentils. Ils tuent les animaux, ils violent, ils pillent la terre et ne rendent pas grâce à dieu (les bougres). Dieu envoie alors une prophétie à Noé « attention je vais noyer la terre pendant 40 jours », celui-ci décide de construire une arche pour sauver deux animaux de chaque espèce de la terre (des innocents) pour pouvoir recommencer de zéro sans les hommes.
Noah de Darren Aronofsky
Noah de Darren Aronofsky

Et bien, c’était pas mal du tout ! Les parties très très bibliques : le serpent, Adam et Éve, des anges déchus, la mort d’Abel sont très sympas et bien représentées car elles gardent leur part de mystique. D’ailleurs, le fait que ce soit un récit biblique est très bien amené et assez bien amené dans le réel de la vie. Si c’était pas la bible, ce serait un très bon film de science-fiction ! Darren Aronofsky a choisi de faire apparaître Noé comme quelqu’un d’un poil extrémiste, je trouve ça pas mal. J’aime aussi beaucoup le fait qu’il y ait des animaux un peu fantastique et des minerais que l’on ne connait pas. Et oui, Dieu n’a pas fait que détruire l’humanité, il a aussi modifié quelques trucs au passage. L’idée est fort intéressante je trouve.

J’aime beaucoup Emma Watson dans le rôle de l’enfant adoptée et stérile. Ce qui nous donne une bonne scène archaïque sur « être une vraie femme quand on ne peut pas donner la vie ». A l’époque, c’était le cas, mais avec nos yeux de personnes du 21e siècle, c’est l’amûûûr qui compte. N’est-ce pas. Si.

Les reproches peuvent être fait sur beaucoup quelques personnages. Le grand-père de Noé qui sort un peu de nul part et qui semble un peu trop puissant. Le méchant du film qui est à 100% bad boy. Les deux (trois en vrai mais on voit quasiment pas le troisième) fils sont un peu caricaturaux. Le premier est proche du père, l’autre va s’en détacher. Bon. Psychologie de comptoir bonjour. La femme de Noa est quasi invisible elle-aussi, ce qui est bien dommage parce qu’elle a l’air d’avoir trimé la pauvre. Ce qui est dommage aussi c’est qu’on a aucune explication de qui elle est, d’où qu’elle vient : si c’est une descendante de Caïn, pourquoi ne modère t-il pas son propos ensuite ?

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce film, j’ai passé un bon moment. J’ai été voir sur les internets ce qu’il se passait dans la Bible et ça m’a permis de comprendre certaines choses (attention, ça fait office de spoil aussi). Il doit y avoir beaucoup de phrases prise du Livre mais que je ne connaissais pas donc voilà. Pour la dernière image, en tout cas, il est recommandé de le savoir sinon je pense que ça peut surprendre.

Portez-vous bien et mangez des pommes !

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