Parasite de Bong Joon Ho

Parasite

Bonjour mes petites lampes ! Aujourd’hui, on va parler de la Palme D’or, incroyable ! On parle donc de Parasites de Bong Joon Ho, réalisateur qui a fait des films mémorables comme Memory of Murder ou moins mémorables comme Okja.

La famille Ki-taek est pauvre et vit dans un entresol. Mais la famille Ki-taek est dotée de quatre personnes extrêmement futées et débrouillardes. Grâce à d’habiles manigances, ils vont finir par envahir la famille Park, très riche.

Le film prend tout sa saveur vers le milieu quand tout est installé et qu’on attend plus que la chute. Car ce film est un film qui monte et forcément il y aura une chute. Mais la chute n’est pas totalement attendue, en tout cas pas de cette manière.

Certains critiques trouvent que le film est trop propre et qu’il est scolaire. J’ai compris ce qu’ils pensent par là, mais il est aussi très bon pour faire passer les messages-là et comment il doit les faire passer. Je vois pas en quoi une mise en scène alambiquée peut servir un propos parfois.

Bref. Le film est attendu et surprenant à sa manière. Il se base sur des choses que l’on ne peut deviner mais il les explore ensuite pas mal.

J’ai beaucoup aimé les traitements des riches et pauvres car ils ne sont pas manichéens. On s’attache à tout le monde et on est juste mal pour tous. En tout cas, je voulais le bonheur de tout le monde. Il n’y a qu’un seul moment où les riches et pauvres sont remis dans leur case et que les « clichés » sont énoncés par les parties adverses. Mais même ça est utilisé pour l’intrigue.

J’ai trouvé les acteur·trices convainquant·es. Big up à Park So-Dam qui joue une jeune femme pleine de ressources. Les enfants d’ailleurs sont des personnages tout aussi cool que les parents, et il n’y a pas de jugement de valeur entre chaque. La voix de Lee Sun-kyun m’a surprise, son timbre est très spécial.

Pour la réalisation, c’est donc propre et léchée. J’ai aimé la mise en scène « verticale », de la scène des escaliers et de la pluie (pour pas en dire plus). Tout ça ramène au titre (français) mais aussi toute une partie cachée de l’intrigue.

Les moments de musique intenses renforcent les moments un peu spéciaux. Même si parfois le son cache les voix des acteur-trices au début de leur dialogue, assez étrange.

Bref, j’ai beaucoup aimé ce film, qui visiblement laisse pas mal en déroute. Pas un chef d’œuvre, donc je vois pas pourquoi il a eu la Palme par exemple, mais pas mauvais non plus ! À voir si vous aimez le cinéma coréen et voulez être surpris·e.

Portez-vous bien !

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