Passengers

Bonjour mes petits vaisseaux interstellaires ! Aujourd’hui, on voyage pendant 120 ans avec Passengers. Woo encore un film de science-fiction, mais oui mais oui l’école est finie ! J’ai eu très peur en y allant car j’avais entendu deux sons de cloche, et cela me prouve bien qu’il faut aller voir pour se faire sa propre idée.

Dans le futur, on peut aller s’établir sur une colonie, sur une autre planète, en donnant 120 ans de sa vie (relativement au temps terrien). En vrai, 120 ans passés dans une cryogénisation. Sauf que le vol qui transporte Jim Preston (Chris Pratt) ne va pas se passer calmement. Une panne le réveille et impossible qu’il se remette en état de cryogénisation. Il va tenter tous ce qu’il peut pour car il lui reste 90 ans avant d’atterrir, ce qui fait un peu long.

PassengersD’emblée : les personnages auraient dû être inversés. Clairement. Pour éviter tout le sexisme que peut transporter le film (non respect du choix, cliché, standard…). Il y a une grosse polémique sur un passage du film et que je peux comprendre. Mais le film a une part importante de psychologie qu’il ne faut pas mettre à la poubelle. Dans ce cadre, je comprend et je ne comprend pas la polémique. Essayons de ne pas y voir de mauvais procédés même s’il reste là. Bon et aussi pour les pods de rechange, il parait que c’est plausible (dixit Justin de la chaîne Point sécu).

Le scénario est super. Les idées sont cool. La première partie du film pourrait faire un excellent film à lui tout seul avec ses références à Shining. Le passage à la deuxième partie m’a fait très peur. Comme la première était bien cool, bien fluide mais ils ont bien géré la perturbation. Et la troisième partie, bon bah c’est la partie action classique, rien à dire de plus, c’est bateau, ça aurait pu déboucher sur un milliard d’autres trucs moins plan-plan et obvious mais Hollywood n’est pas prête.

Il y a comme je l’ai dis, beaucoup de références mais aussi des mythes et des contes évoqués. Tout pour se refaire un monde et une culture terrienne dans un vaisseau spatiale. Un des mythes/contes est un peu téléphoné mais cela ajoute une petite dimension sympatoche à la fois. Il y a beaucoup de détails en arrière-plan qui parle pour les personnages (la neige pour la tristesse, les aurores boréales pour évoquer une pensée (faut voir le film pour comprendre)…). Il y a aussi la symbolique du lien puis celle de l’eau (qui est lié à un personnage en particulier) mais qui s’accorde bien à la fin.

Les acteurs sont très sympa. Jennifer Lawrence nous livre une héroïne assez naturelle (surtout à la fin avec des exclamations « marrantes »). Chris Pratt a la même tronche que Tom Hardy avec une barbe, voilà, ça nous fait une très belle jambe. Mais le meilleur perso reste celui de Michael Sheen. Mais je peux pas en dire plus.

Les décors sont sublimes aussi. Les ambiances du navire sont à la fois futuriste et réaliste. Cela prendre ses inspirations un peu partout, le bar est vraiment beau, seule partie du vaisseau un peu old school. L’idée du vaisseau en lui-même est sympa même si je m’y connais pas assez pour dire si c’est ok un tel design. J’ai pas trop aimé les nombreux plans sur le vaisseau en extérieur, pas compris ce que ça apportait la 3 545e fois, un détail.

La musique est vraiment cool. Cela donne l’impression de voix ou de chant de baleine, c’est calme dans des moments poétiques ou joyeux quand les choses « roulent ». Une musique entraînante et immersive, elle entraîne au voyage intergalactique ! Mais pas trop près du bord…

Bref, j’ai bien aimé ce film. Je me suis laissée embarquée vers HomeMachin II (nom transformé) avec plaisir et c’était plutôt chouette. Pleins de choses à corriger mais Hollywood a du mal. On y croit !

Portez-vous bien !

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