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Pentagon papers

Bonjour mes petites encres ! Aujourd’hui, partons pour Washington dans les années 70 sous le charmant Nixon avec Pentagon Papers de Spielberg.

Pendant 30 ans, le gouvernement américain a caché à sa population que le conflit au Vietnam était perdu et inutile. En 1971, un document contenant tout ce qu’il faut savoir sur les messes-basses des puissants est projeté dans les salles de rédaction du New York Times et du Washington Post. On va suivre Kay Graham (Meryl Streep), détentrice du Washington Post suite au suicide de son mari et Ben Bradlee (Tom Hanks), directeur des publications (je crois).

Pentagon Papers de Steven SpielbergJ’aime bien les films « historiques » car les réalisateur·tricess et les scénaristes ajoutent toujours de belles morales et des tacles à l’histoire. Par exemple, ici, les tournants sont pris par les femmes, les belles paroles viennent d’elles et des sous-fifres. D’ailleurs, il y a un bel échange entre Kay, la riche et une jeune secrétaire. Elles ont tant en commun que Kay ouvre les yeux sur sa position et décidera ensuite d’aller voir celleux qui bossent en sous-main.

Bref, ce film est plein de bons sentiments. Je ne sais pas si Spielberg aimait Nixon avant mais là, il le peint comme un connard, limite comme l’empereur du mal. Et il termine son film sur ce qui fera chuter définitivement le président : le Watergate.

Je ne suis pas bonne en Spielberg mais j’ai trouvé qu’il avait de bonnes idées de cadrage mais des symboles lourdingues. Il répète les tremblements d’objets pour montrer que la publication des documents seront comme un tremblement de terre mais c’est un peu gros, grossier et voyant. Dommage. Mais, j’aime beaucoup comment il film mes dialogues et mets de sympathiques plans séquences. La scène des téléphones est super.

C’est aussi grâce à Meryl Streep qui joue une femme dépassée, qui n’avait rien demandé et qui se retrouve dans la mouise. C’est d’ailleurs déroutant au départ car elle est empotée et ont de la peine pour elle. Mais finalement, on passe de son côté par empathie et sympathie. Elle se révèle forte. Alors que Ben ne varie presque pas du début à la fin. Il a vite fait une révélation (grâce à sa femme).

Je vais me faire des amis mais la musique de John Williams est un poil cliché et lourde par moment. Déso. Je ne suis pas fan, je crois. C’est trop flagrant pour moi. Comme certains choix de Spielberg. Ce film fait travail d’éléphants sûrs d’eux. Je ne suis plus habituée !

Mais en vrai, le plaisir et l’intérêt sont là. Ce n’est pas du tout un mauvais film. J’ai bien aimé, un peu long à commencer mais une fois sur les rails, ça trace !

Portez-vous bien !

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