petit-vampire

Petit vampire

Bonjour mes petits êtres immortels ! Aujourd’hui, nous allons retourner voir un film d’animation français avec Petit Vampire de Joann Sfar. Je ne connais pas la BD comme je ne connaissais pas la BD du Chat du Rabbin mais j’aime le style de Joann Sfar donc allons-y !

Petit Vampire (Louise Lacoste) est un enfant qui a été rendu immortel à l’âge de 10 ans. Sauf que 300 ans bloqué comme un enfant, ça lui pèse et il veut être un enfant normal. Il décide alors de quitter l’endroit où il vit pour aller à l’école et se faire des ami·es. Sauf que l’endroit où il habite le protège du Gibbous (Alex Lutz), un être qui a juré vengeance sur sa mère (Camille Cottin) et l’homme qui les a sauvé (Jean-Paul Rouve) 300 ans plus tôt.

Petit Vampire de Joann Sfar

Grosse découverte pour moi de l’univers ! Ne connaissant pas les BD, j’y allais à l’aveugle mais comme je l’ai dit, j’aime beaucoup Joann Sfar donc ça ne pouvait que me plaire. Et ça m’a beaucoup plu ! Au delà de tout ce que je vais décrire ensuite, l’univers est vraiment chouette !

Il y a deux points forts dans ce film : son humour et les messages plutôt modernes. L’humour, déjà, est très présent. J’ai beaucoup ri mais pour de petites choses comme des répliques casées-là plus pour les adultes, je pense. Le chien, Fantomate, est vraiment un personnage très drôle et touchant malgré son caractère un peu de cochon. Et il y a plein d’autres personnages que l’on voit trois secondes et qui lâchent une réplique très amusante au fil du film. Et les kawai sont vraiment très drôles !

Petit Vampire est un personnage bien dosé car il pourrait vite tomber dans le cliché du gamin insupportable. Ses acolytes, Claude, Marguerite et Ophtalmo, sont très amusants comme groupe « side-kick » rigolo. J’ai particulièrement aimé ce que représente Ophtalmo car il y a des références (surtout dans le générique) qui sont là pour les adultes et qui sont soit amusante soit politiques. Ophtalmo fait partie de la case politique. Et c’est chouette de voir ce genre de métaphore dans un film d’animation.

L’autre point très intéressant et que j’attendais, c’est les messages positifs ou qui déconstruisent, et il y a en a surtout à la fin. Les motivations du Gibbous, l’antagoniste, sont remises en question et ses agissements sont pointés du doigt non pas pour en faire un paria mais bien pour lui montrer combien c’est néfaste comme comportement.

Le film parle aussi d’être orphelin et comment la société nous voit ensuite. Il y a un passage très émouvant sur ce sujet. Il y a aussi quelques messages sur le fait qu’il ne faut pas juger l’apparence et le consentement mutuel (notamment avec le Gibbous mais pas que).

L’animation est très chouette et fidèle aux dessins de Joann Sfar. Les comédien·es de doublage font vraiment un excellent travail ! Évidement, big up à Quentin Faure pour l’accent du sud de Fantomate.

Un film d’animation que je vous conseille donc fortement ! Aussi bien pour les petit·es que les grand·es, il saura vous faire rire et déconstruire des archétypes souvent acceptés.

Portez-vous bien !

Add a Comment

You must be logged in to post a comment