Musique
Otyken
Otyken est un groupe de musique sibérien issu de la communauté tchoulyme, peuple turc de Sibérie. Le groupe est formé par Andrey Medonos, Azyan au chant, Hakkaida joue des tambours, Tsveta de la guimbarde.
Littérature
Tokyo Tarareba Girls, tome 1 (2014)
De Akiko Higashimura
On suit l’histoire de Rinko, Kaori et Koyoki, toutes les trois célibataires à plus de 30 ans. Et ça leur pose problème. Dans une société où c’est mal vu pour les femmes de n’être pas mariées après trente ans, les voilà à la recherche du prince charmant.
C’est un manga compliqué à lire à cause de son postulat de base. On doit se forcer à oublier que c’est pas ouf de forcer l’amour ou de se rappeler que la société pue quand il s’agit de laisser les femmes tranquilles. Donc j’ai un peu grincé des dents pendant ma lecture. Même si c’est un des points noirs du Japon, je ne me leurre pas.
C’est d’ailleurs basé sur des témoignages des amies de l’autrice. Elle qui s’est mariée très jeune, a eu un enfant et a divorcé très vite, elle ne pense pas du tout qu’une femme doit se marier jeune, bien au contraire. Et pourtant, elle arrive à oublier totalement son point de vue pour nous dépeindre des jeunes femmes dont le discours est quand même flingué.
Mais si on arrive à oublier ce discours pourri jusqu’à l’os, le manga est plaisant à lire. Les personnages sont très vite attachants et réalistes. J’aime beaucoup le trio car elles sont plutôt dans le soutien et l’entraide entre elles et sont surtout très différenciées. J’ai aimé aussi les personnages qui gravitent autour.
Le tome 1 se termine sur un bouleversement dans l’intrigue qui me laisse un peu perplexe. Faudrait que je lise la suite pour me faire une idée.
Donc voilà, un manga compliqué à lire à cause du thème trop réaliste mais bien fait.
Série
Makanai dans la cuisine des maikos (2023)
De Hirokazu Kore-eda
Avec Nana Mori, Deguchi Natsuki, Aju Makita
On suit Kiyo et Sumire, deux jeunes qui quittent l’école à 16 ans pour devenir Maïko puis Geïko (apprenti geisha et geisha) sauf que Kiyo n’est pas douée alors elle prend la place de Makanaï, celle qui cuisinent les repas des autres.
C’est une série tout en douceur et en gentillesse sur le quotidien de ces femmes artistes et de celle qui en prend soin. Les relations sont douces et bienveillantes. Il n’y a pas de jalousie mal placée, un peu de combativité parfois mais toujours dans le respect, de la taquinerie mais jamais de violence. Et j’ai trouvé ça super beau ! Enfin, une série qui montre que l’on peut faire la même chose, le même métier, sans être en compétition et en mesquinerie. Elle montre aussi une amitié forte et sans jugement entre deux adolescentes.
On s’attache aux personnages, même celles que l’on voit pas toujours, et même les personnages gravitants autour d’okiya, maison de geisha. Les décors sont sublimes, le rythme de la série très cool.
On apprend plein de choses sur l’apprentissage des maïko, de l’art des geisha, des mots de vocabulaire et des détails sur tout ce folklore.
Bref, je n’ai pas grand-chose à dire à part que cette série fait du bien ! À voir si on aime un peu le Japon.
Cinéma
Babylon (2023)
De Damien Chazelle
Avec Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva
On suit l’ascension et la chute de quelques personnages à Hollywood avant et après le passage du parlant au cinéma.
Comme je connais très très bien cette période, je n’ai pas du tout été choquée ni surprise de ce que j’ai vu. Le film se divise en plusieurs parties très distinctes : la soirée, l’âge d’or du muet et après le parlant. Donc si passer 3h devant un film vous rebute, vous pouvez le segmenter si vous le voyez chez vous.
Je ne sais pas à qui recommander le film. Aux cinéphiles très probablement pour s’intéresser à cette période moins connue des débuts du cinéma. Mais est-ce que ça peut aussi intéresser les néophytes ? Aucune idée. Après, c’est un divertissement réussi. Perso, à part quelques longueurs ou séquences peu nécessaires, à la limite du voyeurisme, j’ai aimé le film. J’en garde un souvenir cool. La soirée de départ est quand même marquante par son intensité.
Moi qui ne suis pas fan des autres films de Chazelle, je ne peux nier que c’est bien filmé, bien dirigé, la technique est super (même dans La La Land, vu que je m’ennuyais, j’ai bien pu le remarquer). L’étalonnage est beau, notamment les passages des tournages en extérieur. Bref, rien à redire sur la technique.
Margot Robbie est encore une fois incroyable. Elle joue parfaitement cet être enflammé comme on en a beaucoup vu dans ses années-là, brillant fort et se consommant très vite. J’ai découvert Diego Calva qui joue un homme plutôt gentil mais qui se laisse vite rattraper par un système perverti et aliénant. Brad Pitt fait du Brad Pitt.
Les musiques jouent un grand rôle je trouve dans ce film. Chazelle a refait appel à Justin Hurwitz (compositeur de La La Land) et là, j’ai aimé. Le mélange jazz et percussions fonctionne super bien.
Donc voilà, un film étonnant, que je ne sais pas classé ni conseillé.
Jeux vidéo
How to say goodbye (2022)
De Florian Veltman, Baptiste Portefaix et édité par Arte France
Un jeu de puzzle à la très belle esthétique où l’on doit trouver son chemin dans l’au-delà.
J’avoue que j’ai été un peu déçue par How to say goodbye. Je m’attendais à ce que l’on parle de ce moment et la démo m’avait bien plu. Le résultat final n’est pas déplaisant mais j’avoue que je ne comprends pas le titre car quasi à aucun moment on ne dit au revoir ou alors on n’a pas le temps de s’en rendre compte. Je trouve que la proposition narrative ne colle pas à ce que j’attendais d’un tel titre prometteur. En plus, le fait que l’on rentre son prénom/pseudo me donnait vraiment l’impression que j’allais vivre quelque chose de touchant, je n’ai rien ressenti. J’avais peut-être trop d’attente aussi.
Mais si on omet ce point, le jeu est très cool ! Le gameplay est simple mais simple et plaisant. Il vaut mieux le jouer à la manette selon moi. Il arrive à se diversifier malgré le peu de manœuvre que le concept donne. Les niveaux se font bien et avec fluidité sauf 2 où j’ai regardé la soluce.
La DA est superbe ! Les personnages rencontrés sont sympathiques, ce qui donne une atmosphère et une ambiance vraiment chouette.
Un jeu de puzzle sympa, qui malheureusement, ne m’a pas du tout touché mais que je recommande quand même !
Hi-Fi RUSH (2023)
De Tango Gameworks et édité par Bethesda Softworks
Nous incarnons Chai, un jeune homme rêvant de devenir une star du rock et qui s’inscrit à un programme d’augmentation corporelle, car dans ce monde, les prothèses mécaniques existent. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu, et surtout, l’entreprise qui fait ces tests n’est pas toute rose.
L’histoire est très banale, dans le sens où on connaît déjà ce genre de prémisse mais ce n’est pas du tout important pour ce jeu ! J’ai commencé à y jouer (merci le gamepass) pour découvrir ce jeu de rythme et de combat, et son esthétique, quand tout le monde a eu l’air de dire combien ce jeu était cool.
Et il l’est ! Il est simple, il ne se prend pas la tête sur une histoire complexe, justement, il reprend des poncifs classiques pour nous offrir des personnages très sympathiques, autant les protagonistes que les antagonistes. On prend plaisir à suivre Chai dans son aventure, se laissant porter à droite et à gauche, comme lui, dans les couloirs de l’entreprise qui ne semble pas nous vouloir du bien.
C’est une bête symbolique du capitalisme qui écrase ce qui sort de la norme et tente des expériences sans éthique ni morale au profit du profit. Mais ça fonctionne et ça suffit.
Le gros point fort de ce jeu, pour moi, c’est la DA et l’univers. Les cinématiques en jettent, les animations sont superbes, et en jeu, les persos sont vraiment très beaux ! Le monde est crédible et cohérent et le fait que les choses bougent en rythme est vraiment une superbe idée. Sans ça, j’aurais peut-être décroché.
Les voix de doublage françaises sont super ! Le personnage principal est incarné par un doubleur giga connu dont j’ai évidemment pas le nom et j’ai pas trouvé sur le net (j’ai cherché 1 minute cela dit) et le doublage est vraiment super, je l’ai laissé en français, ce qui m’arrive peu. Bien plus sympa qu’en VA.
Le point étonnant, mais c’est peut-être moi et ma relation chelou avec la musique, c’est que je vois pas de différence entre les musiques des niveaux. Alors que tout est basé dessus. Et je ne parle pas du fait qu’on voit bien que je suis nulle en rythme parce que je galère. Mais le jeu est facile en facile donc j’arrive à progresser !
Voilà, un jeu très très cool par sa simplicité.
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