Scary Stories

Bonjour mes petits encriers ! Aujourd’hui, allons voir un film d’horreur ou plutôt de suspence avec Scary Stories de André Øvredal.

Stella (Zoe Margaret Colletti) est une jeune fille qui rêve d’écrire mais qui doit aider son père, depuis que sa mère s’est enfuie sans raison. Elle fête Halloween avec ses deux amis : August (Gabriel Rush) et Chuck (Austin Zajur) (puis Ramon (Michael Garza)). C’est quand ils veulent échapper au bad boy du coin, qu’ils entrent dans une maison hantée où une fantôme raconte des histoires. Des histoires qui tuent.

J’avais très envie de voir ce film. Je pensais que c’était Guillemo del Toro mais il n’est que scénariste. Et bien, c’était surtout cool quand même ! André Øvredal fait le job !

Ce qui m’a marqué c’est que les créatures sont inventives et parlent par métaphore. Je ne donnerai pas d’indice sur l’intrigue mais si je pouvais prendre un exemple, ça serait que les créatures parlent des peurs des personnages mais sans les dire clairement. Il n’y en a qu’une qui énonce clairement la peur d’un personnage mais sa forme est bien trouvée. Le film allie peur d’enfant et peur d’ado.

J’ai aimé ce film donc pour ces allusions plutôt que mettre des explications. Il y a donc beaucoup de symboles : le chien, le corps et la guerre, le livre comme moyen d’évasion mais aussi les références culturelles qui placent le film dans un réseau symboliques forts.

Il y a aussi tout un parallèle avec la guerre au Vietnam et l’élection de Nixon qui peut apporter son lot de frayeurs. Et, ça servira même l’intrige donc c’est vraiment intéressant comme construction. Ce film arrive donc à mêler fantastique, horreur et réalité.

J’ai aussi adoré les décors. Ils reprennent, en très voyant, le contraste orange des intérieurs et du jour contre le bleu/noir de la nuit. Les orangers sont presque trop voyants mais ça donne une touche spéciale. Surtout si on connaît la symbolique des couleurs *wink wink*

Les acteur·trices sont très touchant·es aussi. Surtout que les personnages, de prime abord, sont des clichés du cinéma d’horreur, deviennent très attachants car on sent une faiblesse dans chacun d’entre eux et que l’histoire va pousser à aller chercher leur dernière force.

Ce que j’ai bien aimé aussi c’est qu’il y a des actions faites par les personnages qui sont logiques ! Incroyable pour un film d’horreur… je rigole, ça commence à bien bouger. Les personnages font des actions logiques (sauf un mais bon) et ça fait plaisir car on a vraiment envie de les soutenir.

J’ai aussi aimé la résolution car elle est positive et pas que pour les personnages. C’est un film qui n’est pas juste pour nous faire peur mais qui tente de nous raconter une vraie histoire derrière tout ça. Et donc le traitement de l’antagoniste est très cool.

Mais la seule chose que l’on pourrait reprocher à ce film est son côté pas assez poussé. Pour moi, qui suit pas fan fan des films d’horreur, la tension était tranquille mais je pense que les férus de ce genre vont être déçus car pas assez horrifique. Et c’est vrai que certaines scènes ont manqué d’horreur. Je m’attendais à avoir peur mais ça passe à chaque fois. Donc il faut le voir, je pense, comme un film pour ado ou jeunes, avec des peurs encore fraiches et qui peuvent s’identifier fortement aux héro·ïnes de l’histoire.

Les musiques sont assez chouettes avec des chœurs prenants par moment. La lumière est très belle aussi, l’étalonnage est un poil saturé mais ça fait ressortir le côté conte. Et le réalisateur nous offre quelques plans pas piqué des hannetons.

Bref, un bon film plus de suspense que d’horreur car, à part, deux-trois coups de flips jumpscariens, les créatures ne font pas plus peur que ça mais c’est très agréable à voir et surtout, elles sont cool. À voir si vous êtes curieux·ses !

Portez-vous bien !

Partage sur Facebook

Tweet