Soufi, mon amour

Soufi mon amour d'Elif Shafak
Soufi, mon amour d’Elif Shafak

Il était une fois une petite fille qui rencontra dieu. Enfin, un maître à penser, comme il y a fort longtemps. Ce maître à penser arrive toujours à dire les choses qui font raisonner les cordes en elle. Ses paroles raisonnent dans son esprit presque chaque jour. Ses enseignements, si anodin soient-ils, la fait réfléchir et choisir une voie. Sa voie. Un jour, ce maître lui conseille de lire « Soufi, mon amour ». Et comme à chaque fois, il tombe juste. Ce livre a lui aussi fait vibrer toutes les cordes de mon âme.

Soufi, mon amour raconte l’histoire d’amour entre Shams de Tabriz, un derviche errant et Mawlânâ Rumi, grand poête soufi. Quand je dis « amour », c’est au sens de « miroir » et d’amour de dieu. La religion est très présente à leur époque, au 13ème siècle en Iran. Cet amour est tel que lorsque Shams disparait de la vie de Rumi, celui devient inconsolable. Il lui faudra beaucoup de temps pour comprendre que Shams n’a pas disparu, puisqu’il est en lui, comme Dieu.

Ce livre ne raconte pas que cette rencore mais aussi celle d’une femme de quarante ans qui découvre l’amour grâce à un soufi (coïncidence, je ne crois pas) irlandais. Elle découvre que son foyer n’est qu’un refuge pour son scepticisme face à l’amour. Elle se libère enfin grâce à Aziz.

Pourquoi ce livre m’a touché ?

Parce qu’il parle de choses qui me tiennent à cœur : l’amour inconditionnel pour tous et la spiritualité. Avec ce livre j’ai été plongé, après mes propres lectures sur le bouddhisme, sur une autre vision spirituelle. La vision Soufi de l’amour. Même si cet amour est dans la recherche de Dieu, je puisse dans ces conseils des choses qui me vont me faire progresser sur le chemin de la spiritualité.

Je souhaite vraiment au fond de moi arriver un jour à ce stade. L’amour pur. Je ne peux pas être religieuse car je ne peux prêter serment à un seul dieu. J’ai déjà mon dieu, un dieu personnel. Je peux aussi l’appeler « nature » ou « destin » ou « ange gardien », peu importe. Il n’est pas un comme il est innombrable. Et je crois que chacun de nous sommes des dieux. C’est une chose que j’avais intégrer il y a déjà très longtemps. Pour moi, Dieu n’existe que parce que nous l’avons créer. Nous sommes donc les dieux de Dieu ?

Toujours est-il que je vais vous proposer chaque jour, les 40 règles de Shams de Tabriz. Il les appelle les « 40 règles de la religion de l’amour ». Ce sont des règles, ou des conseils sur la paix du coeur. Je vais les méler à mes photos de mon voyage au Japon car j’y trouve aussi la paix du cœur et l’admiration pour de tels paysages. Puissent-elles trouver le cœur du votre.

« Le passé et le futur n’existent qu’en relation avec toi ; tous deux ne sont qu’un, c’est toi qui penses qu’ils sont deux. »
de Djalal al-dîn Rûmi

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