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The Gentlemen

Bonjour mes petits super cheese ! Aujourd’hui, on va parler du dernier film de Guy Ritchie, The Gentlemen. Après m’avoir donné une bouffée d’air frais dans la fantasy, Snatch et Aladdin, retournons aux premiers amours du réalisateur avec The Gentlemen.

Micheal Pearson (Matthew McConaughey) est un dealer de beuh bien installé en Angleterre. Il s’est fait seul et à coups de poings. Mais il est fatigué. Il veut prendre sa retraite. Il cherche alors un successeur, quelqu’un d’intelligent, honnête et capable d’aligner les biftons. Sauf que la rivalité joue pas mal dans ce milieu.

En voyant la bande-annonce, j’étais pas rassurée. Ça a avait l’air d’être un Snatch de bas étage. Mais Guy a l’art de ma surprendre et encore une fois, ça a été le cas.

Le début est dur à suivre car il installe le paysage mais surtout fait un parallèle avec un script de cinéma. Et il va filer la métaphore pendant tout le film. Ce qui au bout d’un moment créé une routine mais surtout nous montre le talent d’écriture du bonhomme.

C’est moins le bordel que Snatch, qui partait dans tous les sens, laissant au premier visionnage une sorte d’incompréhension. Ici, on s’accroche et ça paye. On fini par raccrocher tous les wagons dans l’ordre et avec le quinté. Car c’est très satisfaisant à la fin quand tout emboîte.

Je pense que beaucoup seront choqué·es par les insultes racistes qui parsèment le film. J’avoue que je suis mitigée. À la fois contre et en même temps consciente que dans ces milieux, ça va pas être là bienveillance et la tolérance.

La résolution est très intéressante car elle est très noire alors que le film est très peu violent au final. Ça choque un peu car peu attendue mais logique. Surtout si on s’est attaché aux personnages principaux ce qui donne une jubilation quant au sort de l’antagoniste.

Les personnages sont tous bien écrits. On s’attache à tout le monde, surtout qu’on devrait pas. Le personnage de Charlie Hunnam est vraiment très très cool car il est tout en retenu, ruse et calme. Alors qu’on l’imagine bien vénère pour être le bras droit de Micheal. Oui, j’y suis allée surtout pour Hunnam, ouiiiii. Il est si bien sapé dans ce film, moi qui kiff les costumes trois pièces, je suis servie.

McConaughey est très bon, ça faisait longtemps que je l’avais pas vu. Hugh Grant a un rôle et l’interprète vraiment bien. Même le petit rôle de Colin Farrell est très sympa. J’ai bien aimé le personnage de Rosalind Pearson (Michelle Dockery) qui est très classe et moins cliché que dans ce genre de production.

Si l’écriture est le point fort des films de Guy Ritchie, n’oublions pas non plus le montage qui aide beaucoup à tout comprendre. Mais aussi la musique qui est aussi bonne que dans Le Roi Arthur. Il a un talent pour choisir des compositeurs très intéressants !

C’est un film si dense que je me souviens pas de tout mais je sais que je me suis répétée plusieurs « ah oui bien » pour souligner de bonnes idées de mise en scène, montage ou écriture. Comme ce générique qui donne l’ambiance et quelques moments clé du film à venir. Ça faisait plaisir de voir un générique, c’est de moins en moins fait mais je trouve ça toujours cool !

Bref, si vous aimez les films d’anti-héros, un peu vache, avec un rythme incroyable pendant 2h et beaucoup de gros mots, vous allez être servi·e !

Portez-vous bien !

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