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The greatest showman

Bonjour mes petits freaks ! Aujourd’hui nous allons au cirque avec The greatest showman. Cela raconte l’histoire de P. T. Barnum, l’inventeur, on peut dire, du concept de cirque.

P. T. Barnum naît dans une famille pauvre et est jeté de partout. Mais il aime Charity, née riche, qu’il va revenir chercher une fois adulte en lui promettant une vie magique. Il passe de petits jobs en petits jobs jusqu’à ce qu’il est l’idée de réunir des forces de la nature ou des talents sous le même toit. Le cirque est né.

C’est une comédie musicale et c’est niais à en faire péter le disneytomètre. Je pense que comme le sujet était la magie et le rêve, et que la niaiserie est assumée, cela m’a moins irrité que Lalaland. Et aussi, retenez que presque rien n’est vrai, tout a été enjolivé (même Jenny Lind).

Surtout que sous ces airs gentils, le film aborde les thèmes de la différence, du racisme et de la bienveillance. Mais aussi de la place sociétale, des castes et de l’envie de jouer à Icare. Cela parle aussi de contentement, de magie dans l’ordinaire et dans l’insolite et d’amour et de respect. Bref, ce film est plutôt fouillé niveau thème et les aborde tous l’un après l’autre dans une gerbe de danses et de show à l’américaine.

Cela peut être un peu trop à certains moments. Mais certaines chansons/moments sont très touchantes par leur teneur. Le couple Zendaya/Zac Efron (qui a bien grandi, malgré son visage de poupon) est choupi trognon. Zendaya est toujours aussi radieuse et magnifique. Après, cela va soulever le problème du colorisme, où les peaux noires claires sont mieux vus et choisis plus souvent dans les films. J’avoue que à la première apparition du personnage, et aux côtés de son frère, joué par Yahya Abdul-Mateen II qui a une peau foncée, j’ai cru qu’elle était blanche et j’ai eu du mal à comprendre le « problème » du personnage. Car, oui, son personnage permet de parler de mixité des couples, très mal vu à l’époque.

Comme la plupart des freaks présentés, iels ont tou-te-s une personnalité attachante. Et quand la « chute » arrive, j’étais tristounette pour elleux. Rebecca Fergusson est vraiment convaincante dans son rôle de femme brisée (car oui, elle n’est pas méchante), sauf quand elle fait semblant de chanter. En plus, on te parle de la Scala et juste après elle nous sort une chanson limite R&B slow, c’était perturbant.

Presque aucun décor n’est réel, cela fait fake à beaucoup de moments, après vous êtes pas obligé-e de le remarquer comme je le fais. Les musiques sont comme je disais, un peu trop américaine grandiloquente par moments. Trop d’auto-tune et de trucs R&B. Petite déception pour le personnage de Michelle Williams, heureusement qu’elle a eu un grand rôle pour compenser avec Tout l’argent du monde.

Bref, si vous voulez laisser vos bons sentiments vibrer un coup et que les comédies musicales ne vous dérange pas, go !

Portez-vous bien !

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