The vigil

Bonjour mes petits caractères hébreux ! Aujourd’hui, un film d’horreur avec du folklore juif dedans, alléchant ! On est parti pour The Vigil de Keith Thomas (II).

Yakov (Dave Davis) est un jeune homme qui tente d’apprendre à vivre hors de sa communauté juive. Il est fauché et accepté d’être shomer, une personne qui récite les prières pour un mort, pour une nuit. Cette nuit va le chambouler car une entité rode près du défunt.

Grande amoureuse du folklore culturel et religieux du monde, si on me dit qu’il y a un film avec une entité juive dedans, je fonce, vu que ça court pas les salles de cinéma. Et d’ailleurs, c’est mon premier vrai film d’horreur en salle. Et effectivement, ça ajoute du pep’s au visionnage.

Alors je suis mitigée car j’ai trouvé qu’il y a avait d’excellentes choses et des procédés un peu lourdingues en même temps. Donc pas totalement conquise mais quand même assez.

Dans les choses négatives est qu’il y a beaucoup de procédés pour faire peur gratuitement et ça, c’est bof. Musique stridente alors qu’il ne se passe pas grand chose, des jumps scare un peu pété ou des trucs un peu cheap comme les lampes qui clignotent pendant 5min. On a compris en fait. Donc le côté horrifique n’est pas toujours maîtrisé ou mature.

Dans les choses positives, il y a le concept que la créature incarne. Car ce film est plutôt cool quant à sa morale. Même si la foi fait partie intégrante, et arrivera tard dans le processus, elle n’est pas la seule chose qui terrasse l’entité. Donc plutôt sympa.

J’ai donc beaucoup aimé la fin car les messages et les symboles utilisés (lumière, feu, visage) ne sont pas innovants mais fonctionnent. J’ai trouvé ça touchant car je suis entrée en empathie avec le personnage principal.

Comme je le disais avec la critique de The demon inside, voici à nouveau un homme avec des troubles mentaux qui affronte une créature. En vrai, il n’y aurait pas eu tout ça, je ne sais pas si on aurait perdu en empathie ? Voire même avec un homme avec un trauma, certes, qui affrontent une créature mais qui reste en possession de son esprit peut être pas mal. Mais en même temps, c’est bien d’avoir ce genre de personnages à l’écran car trop peu représentés (même si souvent mal représentés). Beaucoup de questionnement donc.

J’ai aimé aussi l’ambiance globale. L’étalonnage est très joli et les lumières vraiment intéressantes pour certains plans.

Bref, si le sujet vous dit, allez-y !

Portez-vous bien !

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