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Tout l’argent du monde

Bonjour mes petits billets verts ! Aujourd’hui, on part à la rencontre d’un homme étonnant dans Tout l’argent du monde de Ridley Scott. UN film qui a fait couler beaucoup d’encre et pour cause, Ridley a viré Kevin Spacey et l’a remplacé par Christopher Plummer en moins deux semaines.

J. P. Getty (Christopher Plummer) est l’homme le plus riche de l’histoire de l’humanité. Sachant cela, trois hommes enlèvent le petit-fils, Paul (Charlie Plummer), de celui-ci espérant s’en mettre plein les fouilles. C’était sans compter que l’homme n’a jamais assez d’argent et surtout ne veut pas le dépenser pour si peu. Ambiance.

Ridley Scott a réussi à me captiver pendant 2h30. L’histoire est palpitante autant dans le sort du gamin, auquel on s’attaque assez vite qu’au grand-père, rapace, manipulateur et avare. C’est un cas.

Alors qu’il est milliardaire, il ne veut pas dépenser 17 millions de dollars pour son petit-fils. La belle-fille, donc la mère de Paul va tout faire pour récupérer et faire plier son beau-père. Mais faire plier un empire, cela demande beaucoup d’énergie.

Le film est porté par des personnages attachants, à commencer, étonnement, par l’un des ravisseurs (joué par Romain Duris et son accent italien). Même Marc Wahlberg m’a étonné dans son rôle de garde du corps/enquêteur/homme de main de Getty.

La mère aussi est convaincante. C’est notre point s’attache puisqu’elle n’a jamais été riche et elle n’a accès à ce monde que par son mari, fils de Getty père. Elle est notre caution « pure » et intouchable par l’argent. Elle fera basculer peu à peu certains autres personnages, trop habitué à la faciliter qu’apporte l’argent.

J’ai beaucoup aimé la colorimétrie et le grain du film. On retourne facilement dans les années 70. Cela donne de très jolis plans et de jolies couleurs aux scènes. Il joue à certains moments sur la teinte pour nous montrer des flash-back par exemple.

Les acteurs·trices sont convaincant·es. Surtout la mère (Michelle Williams) et sa voix chevrotante lorsque l’on lui parle business alors que son fils est toujours prisonnier. Comme dit plus haut, je ne m’attendais pas à apprécier Duris mais il a réussi à me vendre une petite frappe plausible et attachante. Et évidemment, Plummer est un mastodonte d’assurance et d’égoïsme extrêmement bien joué. Pas une fois, je ne l’ai approuvé même si je peux comprendre avec mon cerveau sa façon de penser.

Bref, un très bon film, prenant.

Portez-vous bien !

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