Utopia

Hellôôô ! Aujourd’hui penchons-nous sur une série britannique : Utopia de Dennis Kelly. Cette série m’a été recommandé par une amie/collègue. J’aime beaucoup les séries anglaise en générale donc je me suis « pourquoi pas, tentons ».

Utopia est un roman graphique. Très peu d’exemplaire ont été commercialisé et la rumeur court que le tome 2 a été découvert. Ian, jeune informaticien, Becky, Wilson Wilson, un obnubilé des complots et Grant, un jeune garçon, doivent se retrouver pour feuilleter le tome 2 ensemble. Ce qu’ils ne savent pas est que ce manuscrit (le tome 2) est activement recherché par le Network, une entreprise fantôme aux pratiques plus que violentes. S’en suis une course-poursuite pour échapper au Network.
P**** d'épisode 1 !!
P**** d’épisode 1 !!

J’ai vu les 12 épisodes presque d’une traite, 6 par saison (je vous laisse deviner qu’il y a 2 saisons). Attention, âme sensible (ou qui n’aime pas les scènes de torture), dans le 1e épisode, nous avons le droit à une bonne dose de torture qui a failli me faire lâcher la série. Maiiiiiis j’ai continué grâce à la persuasion de ma collègue et je suis plutôt contente d’avoir vu cette série.

Elle a ses défauts mais sa principale qualité est de savoir nous faire réfléchir sur un point un peu touchy : les humains sont-ils une menace pour la planète ? Doit-on continuer de prospérer quitte à emporter avec nous l’ensemble du globe ? Le thème est plutôt bien amené car le pitch du départ se révèle très vite n’être qu’un camouflage pour des sujets plus graves. Tuer des gens pour une BD, c’est un peu énervé comme solution. Mais ça se défend ensuite très bien. Je suis un peu déçue que la série se finisse si vite. Elle avait un bon potentiel.

Une autre qualité est les personnages. Ils sont variés et tous intéressants. Ils ne sont tous les mêmes du début à la fin, spécialement un des persos qui est mon préféré, qui change complètement de côté. J’aime beaucoup ce non-manichéisme, chaque a son mot à dire et peut changer de trajectoire à n’importe quel moment de la série. L’autre point très sympa sont les couleurs. Les couleurs sont omniprésentes : du vert pétant, du jaune épileptique, du rouge sanglant etc. Les couleurs sont toujours saturées à fond pour donner un côté très surréaliste à l’univers. D’ailleurs je me demande si les couleurs ne sont pas associées à quelques chose en particulier. Par exemple le jaune à utopia donc la BD. Je ne sais pas trop je vous avoue.

Le défaut principal est le sentiment de paranoïa qui en découle. Je ne suis pas du tout complotiste, loin de là, et qu’on me surveille, c’est le jeu. Si je ne veux pas qu’on me casse les oreilles, je ne vais pas sur internet et je ne mets pas ce que je ne veux pas mettre. On peut sentir que le ressort de la parano est très utilisée et peut être dérangeante par moment. Comme si tous les gouvernements étaient de mèche ou pire utilisé pour des actes peu humaniste.

Bref, une série rapide et très anglaise à voir !

Portez-vous bien !

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