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Vivarium

Bonjour mes petits chiffres 9 ! Aujourd’hui, un peu d’angoisse avec Vivarium de Lorcan Finnegan. Quoi de mieux qu’un film qui vous promet que le symbole de la maison va être défoncé ?

Gemme (Imogen Poots) et Tom (Jesse Eisenberg) sont un couple plutôt tranquilles et classiques. Iels cherchent une nouvelle maison. Iels se rendent alors dans une drôle d’agence qui les mène à une résidence qui fait froid dans le dos. C’est au moment de vouloir repartir qu’iels se rendent compte qu’iels sont piégé·es et qu’on leur demande d’élever un enfant pour être libéré·e.

Vivarium de Lorcan Finnegan

Ah, voilà un film angoissant ! Tout est fait pour que la vallée de l’étrange soit présente. Autant dans ces maisons identiques sur des kilomètres, cet enfant qui copient les mimiques ou que sa voix ne correspond pas à celle que l’on attend (vrai bon point pour l’étrangeté).

Le film commence par nous donner le symbole et le thème du film, au cas où, on n’aurait pas pigé. Le film s’ouvre donc sur le coucou qui a la particularité de pondre dans le nid de ces voisins pour qu’ils élèvent leur rejeton à leur place. Et que la vie peut être cruelle.

C’est donc un film de mise en abîme et on va le retrouver dans les cadres qui représentent la pièce dans laquelle ils sont (un cadre représentant le salon dans le salon). Il y a aussi un jeu avec le miroir ou au moins avec la ressemblance faussée. Car même si l’enfant copie les mimiques de ses parents pour s’adapter aux humains (car on va vite voir qu’il n’en est pas un), il a dû mal à capter les émotions.

C’est donc aussi un film sur l’essence humaine. Qu’es-ce qui fait de nous des humain·es ? Ce sont les émotions et la capacité à ressentir. Lorsqu’iels sont prisonniers de ce monde répétitifs, on leur donne de la nourriture pour survivre et élever l’enfant, mais cette nourriture n’a aucun goût. Il n’y a ni musique, ni films, ni art. Même les nuages ont oublié d’avoir de la personnalité.

Ce ne sont pas des idées nouvelles de questionner ce genre de choses ou même d’avoir des êtres sans émotion qui veulent remplacer l’Homme. Mais le traitement (la maison, le foyer, la parentalité) est plutôt cool.

La mise en scène est sobre, classique, faites pour que l’on suive l’intrigue mais il y a un passage plutôt sympa à la fin qui brise ce cadre « trop simple ». La musique renforce le côté angoissant. Ils ont utilisé des teintes vertes/bleu pour donner un côté étrange et anormal aux scènes. Et dans la scène de fin un peu étrange, on découvre que cette couleur est spécifique à notre couple.

Bref, un film angoissant si ces sujets vous touchent mais qui pourront décevoir celleux qui attendent plus de ce film.

Portez-vous bien !

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