Wayward Pines

Bonjour, les sucres d’or. Aujourd’hui, découvrons ensemble Wayward Pines, une série bien mystérieuse. Mais c’était avant le 3e épisode cet avis-là. Je vais cacher les parties spoil pour ceux qui oseraient tout de même l’aventure.

Tout commence lorsque Ethan Burke (beurk déjà, ça en dit long) (Matt Dillon), agent secret de la CIA ou du FBI, j’ai déjà oublié, a un accident alors qu’il partait avec son collègue à la recherche de deux confrères mystérieusement disparus. A son réveil, il se trouve non loin de Wayward Pines, une petite ville à première charmante puis rapidement chelou. Les habitants ont un sourire de façade, personne ne veut répondre aux questions, les téléphones ne fonctionnent pas, pas de télé, pas de radio, bref, c’est très étrange. Mais le plus étrange est que l’on ne peut pas sortir de Wayward Pine…. tadaaaa

Ça semblait être un bon speech à première vue. Mais ça tombe comme un soufflé au 3e épisode et je vous parle pas de la « révélation » du 5e épisode. Moi qui pensait avoir affaire à une série psychologique, je me retrouve avec un remix entre Le Village, Walking Dead et un mauvais film de science-fiction. Alors, il parait que c’est un livre à la base. J’espère que la « révélation » est mieux amenée parce que sinon ce livre doit être chiant au possible. Dois-je vous préciser que c’est produit par M. Night Shyamalan… voilà… allez salut !

Non, restez en faite. J’ai pas fini.

wayward-pines-poster1Donc je ne sais pas si c’est la réalisation plate qui donne ce goût d’année 2000 à la série ou que le livre est scénaristiquement nul. Les personnages sont à peine attachants. Entre l’agent secret, physiquement ressemblant à la créature de Franck Einstein, qui a l’air d’en avoir pas plus dans le crâne qu’elle ; sa femme, l’archétype de la mère over-protectrice et agaçante, celle qui pose 45 questions parce que son gamin a deux minutes de retard ; l’ado qui s’en sort le mieux je trouve ; les habitants qui n’aiment pas Ethan Burke puis qui deviennent « gentils » sans raison ; les personnages sans charismes et cette révélation qui te donnent envie de jeter quelque chose sur ta télé, on est servi.

La seule chose à sauver de cette série, bizarrement, est ce que j’ai trouvé comme principale critique sur Sens Critique : la fin. La dernière scène. Putain mais ça c’est cool comme idée ! [spoil : surligne si tu veux savoir] L’idée que l’humanité ne peut pas changer, quoiqu’on fasse. Et la redondance des images entre le père et le fils, même démarche, même plan, même angoisse (même si lui est au courant)[/spoil] Donc en gros, je me suis farcie 10 épisodes pour n’apprécier réellement que les deux premiers épisodes et la fin. Je m’auto-décerne une médaille pour la peine. Cette série me rappelle The Strain, une série que je n’ai pas pu terminé tant le ratio WTF/intérêt pour les personnages était beaucoup trop inégal.

Allez si, on va donner un bon point à l’actrice qui joue Pamela (Melissa Leo), parce qu’elle fait peur quand il le faut. Son personnage est intéressant. Déjà que la réalisation laisse à désirer. Je vais aussi vous dire que le personnage très fugace de Beverly (Juliette Lewis) aide beaucoup aux premiers épisodes. Et le fils, allez.

Bref, si vous aimez l’aventure et regarder des séries style Lost, go for it. Sinon laissez tomber et choisissez Mr. Robot ou faites du tricot, il y a plus de suspense !

Portez-vous bien !

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