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Alita : Battle Angel

Bonjour les petits gros yeux ! Aujourd’hui, on va voir l’adaptation américaine d’un manga japonais Gunnm, renommé Alita : Battle Angel. Je ne connais pas le manga, juste un dessin qu’a fait ma sœur il y a moults années.

Alita (Rosa Salazar) est une cyborg, retrouvée inanimée dans une décharge. Ido (Christopher Waltz), le chirurgien mécanicien qui l’a retrouvé, va lui donner un nouveau corps et l’unité aux choses de la vie. Alita redécouvre le monde car elle a tout oublié de son passé sauf son instinct de tueuse redoutable. Elle va alors chercher des réponses sur son passé et donc qui elle est.

Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez

J’ai été agréablement surprise par ce film. Plusieurs choses m’ont plu. Tout d’abord Alita. On suit une ado forte et sensible qui découvre les joies du premier amour. J’ai rarement vu un personnage d’adolescente aussi bien dosé dans toutes ses facettes. Elle n’est ni nunuche, ni final girl, ni à protéger. Elle est débrouillarde, forte et reconnaissante, elle mène sa vie comme elle l’entend. Son faux père tente de la protéger ou même son mec mais ils apprendront vite qu’elle sait ce qu’elle faut et accepteront d’avoir peur pour elle mais en la laissant vivre de ses propres ailes.

J’ai adoré voir cette relation parentale d’ailleurs. Très loin du cliché du père protecteur jusqu’au bout, pour pas spoiler, disons que ça part sur du cliché mais ça termine mieux. C’est ça, l’amour d’un père.

La relation qu’elle a avec Hugo (Keean Johnson) est aussi complètement inversée des clichés standards. C’est elle qui le protège quand il y a besoin, c’est elle qui mène le jeu et c’est elle qui fait sa stalkeuse au bord de sa fenêtre. Bon, après, son personnage n’est pas foufou. Il serait pas là, ça aurait été la même chose pour moi (il donne des étapes pour le récit mais c’est tout)(une parfaite petite plante ou love interest, rôle réservé aux femmes normalement !).

Bref, ce personnage est profond et on sent qu’il y a un manga de plusieurs tomes à son origine. Et le second point cool est, et je ne connais pas le manga, je le rappelle, et que l’on sent un amour profond pour le matériau de base. On sent que ça a été potassé longtemps avant de réaliser ce film (même si le véritable amoureux de ce film n’est pas Robert Rodriguez, le réal final, c’est James Cameron).

Le point négatif, pour chipoter, est que le personne d’Alita est, ce que j’appelle, une empathique sélective. Elle est en empathie qu’avec ses proches, le reste du monde peut crever la bouche ouverte. Et elle le prouve et n’ayant aucune pitié pour ses adversaires (même si ça aurait plus été justifier avec son passé mais ce n’est pas assez appuyé pour que je trouve ça justifier). Elle est aussi ravie de voir les joueurs de Motorball se faire démonter la tête alors que bon, ça doit pas être fun ou même sans douleur ? Pourquoi elle n’est pas dégoûtée par ce sport hyper violent ?

Un autre point qui n’est pas assez exploité, mais survolé, est le rapport aux corps. Qu’il soit robotique ou pas, les protagonistes tentent de parler de ces perceptions différentes. Il n’y a que le pote relou qui exprime clairement sa vision sur les cyborgs. Dommage, cela aurait pu être intéressant de parler de ces corps faits de chairs ou de métal (ou autre composant martien).

Bref, c’est un film divertissant, peut-être un peu rapide pour certain·es, qui fait plaisir dans son rôle principal que j’ai trouvé convaincant. Et je me suis même dis que j’aurais aimé connaître cette femme quand j’étais ado, parce qu’elle réunit badasserie et douceur.

Portez-vous bien !

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