annabelle

Annabelle

Bonjour mes petits popcorns ! Aujourd’hui, donnons une chance à ce film mal aimé : Annabelle de John R. Leonetti. Faisant parti de l’univers des Conjuring, il fait parti de ces spin-off autour de l’univers des Warren.

Mia (Annabelle Wallis) et John Form (Ward Horton) attendent leur premier enfant. John pour faire plaisir à sa femme lui offre une poupée qu’elle cherche depuis des lustres. Sauf qu’un événement va envouter la poupée, ou bien était-elle déjà possédée ? Mystère mais le point important c’est que des choses facheuses vont arriver à Mia et Leah qui naîtra peu de temps après.

Annabelle de John R. Leonetti

Comme tout le monde s’était entendu que ce film était nul, je n’avais pas dénié lui donner une chance et c’est fort dommage car il y a quelques scènes et idées dans ce film. Tout n’est pas à jeter et ce n’est pas une torture que de le voir. Pas plus qu’un Conjuring au fond.

Et effectivement, les 2-3 personnes qui le défendent ont raison de souligner que certaines choses valent la peine : la scène de l’attaque, du feu, du sous-sol et de l’ascenseur. Des trouvailles de rythme et de mises en scène. D’ailleurs, ce film aime jouer sur l’angoisse se situant dans le background donc dans le flou de l’image et j’aime beaucoup ce procédé.

Après oui, je vais pas en garder beaucoup de souvenirs. Ce film n’est pas révolutionnaire et très américain. D’ailleurs, les choses qui m’ont le plus dérangé c’est la musique et le sound design qui en fait des caisses. Quand tu couvres tes effets de mises en scène par un vieux son pour faire flipper (un jump scare auditif), c’est que tu n’as pas foi en ce que tu fais ou que tu vois les spectateur·trices comme des gens pas capables d’être subtiles. Et ça, ça m’ennuit.

La deuxième chose qui m’ennuit un peu dans le cinéma américain d’horreur récent c’est qu’il suit une feuille de route qui est le « crescendo de l’horreur ». Ce rythme est là pour faire monter la tension. Sauf que d’une, c’est acquis comme rythme donc aucune surprise et de deux, pourquio une entité prendrait son temps si ce n’est pas justifié ? Ça m’a fait ça quand j’ai vu Paranormal Activity. Pourquoi une entité qui suit la meuf depuis longtemps met du temps a vraiment se manisfester. Et souvent, ce n’est pas assez expliqué le pourquoi.

Le seul avantage de voir ces films d’horreur-ci c’est qu’ils nous permettent d’être agréablement surprise lorsque l’on voit des films d’horreur ne suivant pas cette trame et sortant des schéma classiques d’écrire hollwoodien. Et c’est cool dans un certain sens !

Bref, Annabelle n’est pas la purge, à mon sens, qu’on m’avait vendu mais ce n’est pas transcendant non plus. Un film moyen pour une industrie qui s’est perdue dans la rentabilité et la facilité.

Portez-vous bien !

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