Bonjour mes petits cheveux décolorés ! Aujourd’hui, on part pour le Chili avec Ema de Pablo Larraín. Je n’avais pas entendu parler avant la veille du aller, mais comme personne, je suppose ?
Ema (Mariana Di Girólamo) est une jeune danseuse, mariée à un chorégraphe (Gael García Bernal). Il est stérile et ont donc adopté Polo (Cristián Suárez). L’histoire commence après un incident grave, le couple a choisi de se séparer de Polo. Sauf que cette décision a l’air de poser problème à Ema qui va tout faire pour récupérer Polo.
J’aime beaucoup les films avec de la danse dedans car c’est un art qui ne m’est pas proche. Je trouve ça beau et les gens qui le pratiquent aussi. Souvent, cet art sublime le reste. Et c’est le cas ici.
La danse n’est qu’une partie de la vie d’Ema mais elle va rythmer le film et sa vie. Cela va peut-être nous expliquer sa psychologie. Mais là, j’hésite car ça peut-être vu comme un cliché de l’artiste fou et maudit. Mais la danse est ici utilisée dans son symbole le plus positif : danser libère. Danser ouvre le corps, les sensations, les émotions, la sexualité. Danser offre la vie.
Ema ne rentre clairement pas dans les cases. Et c’est ce caractère qui va apporter une fin que j’ai trouvé magnifique. Faire éclater les normes sociétales du couple, de la parentalité, de la sexualité pour rendre heureuxse le plus de monde. J’avais peur que la fin soit triste, punition classique pour celleux qui sortent des clous mais ici, non et c’est kiffant !
L’autre point cool de ce film est son esthétique. Il y a des plans, des lumières qui sont superbes. Et comme c’est un film de danse, il y a pas mal de musiques à découvrir. Il faut aimer le style bien sûr !
Bref, un film qui va passer inaperçu ici mais qui vaut le coup ! Attention, il n’est pas recommandé à toustes. Il faut aimer les histoires centrées sur les gens, des gens peu classiques, dysfonctionnels comme iels se définissent et aimer la danse.
Portez-vous bien !
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