Everest

Bonjour jeunes étoiles ! Bon ok, y’avait Jake Gyllenhaal dans le casting mais c’est pas uniquement la seule raison du pourquoi je suis allée le voir.

Ok.

Je ne sais pas pourquoi j’y suis allée.

L’Everest, plus haut et dangereux sommet du monde, subit l’assaut du « public ». En 1996, les entreprises qui proposent de le gravir se pressent. Aventures Consulting est l’une d’elle. À sa tête, Robert Hall (Jason Clarke), un futur papa. Depuis quelques années, aucun mort n’est à déplorer. Mais évidemment, cette année-là sera unique.
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Everest de Baltasar Kormákur

Ah les films catastrophes ! Je les hais comme je les aime. Un peu comme cette montagne, tombeaux de bons nombres de nos concitoyens. Everest (le film pas la montagne) garde les clichés du genre mais s’affine dans le rendu des morts par rapport aux autres œuvres du genre. Car c’est un film catastrophe donc il va y avoir des morts, vous vous en doutez j’espère. Pas de morts grandiloquentes, pas de fioritures, voire même l’inverse. Bon, ok, c’est bien pathos à des moments, ça m’a pas empêché de verser ma larmichette. Bien sur, on nous montre les familles pour qu’on est de l’empathie pour les futurs morts mais comme c’est une histoire vraie, Mme. Hall était réellement enceinte à ce moment, que vous dire de plus ?

Mais aussi les personnages sont attachants pour la plupart. Point négatif, trop de gens, j’ai pas trop suivi qui était qui. Y’a un Guy (Sam Worthington) qui apparaît dans la montagne et qui se relève être un personnage important mais j’ai pas tilté qu’on nous l’avait présenté plus tôt. Bref.
Les personnages de Doug (John Hawkes) et Yasuko (Naoko Mori) sont mes préférés, grâce à leur background comme on dit dans de vraies critiques ciné. Doug est un facteur qui tente pour la 2e fois l’ascension pour prouver à des enfants de son village qu’on doit poursuivre ses rêves et Yasuko a « vaincu » six sur sept des plus hauts sommets. Autant finir. D’autres aventuriers sont anecdotiques, sauf un qui ne m’a absolument pas touché. Par contre, la cheffe/aide de camp (?) m’a bien plu parce qu’elle représente « l’attente et l’impuissance » dans ce genre de situation. Robert Hall est chouchou même si un peu niais au départ. Son « rival » enfin non car comme dirait un personnage :

« il n’y a pas de lutte entre les hommes sur l’Everest, juste soi contre la montagne. Et c’est toujours la montagne qui a le dernier mot »

L’autre alpiniste, donc, Scott Fisher (Jake Gyllenhaal), est si vite passé qu’on oublie presque à des moments qui faisaient parti lui-aussi de l’histoire. Dois-je signaler que Keira Knightley joue dans ce film ?…

Je l’ai vu en 3D. C’est qui est bien avec la 3D c’est qu’on voit que tout est faux. Ironie. Les cailloux sont faux, les rochers, la neige qui vole, les lumières des éclairs, bref, bonjour fond vert. Maiiiis l’histoire est bien foutue, le montage rythmé donc on oublie vite fait qu’on regarde des gens marcher sur du polystyrène.

Oui, les paysages sont assez magiques. C’est une des raisons données par les alpinistes pour expliquer pourquoi ils grimpent et choisissent de risquer leurs vies. Parce que franchement, 2e scène du film, j’étais déjà en train de me dire « mais pourquoi grimper de la glace pour le kiff ?« . Très peu pour moi. Mais je concède que ça ne s’explique pas. La musique est vraiment bien ! C’est une alternance entre voix féminine, violons et percussions.

Un film correct, que la 3D mochifie (du verbe mochifier, du nom moche) mais qui se laisse regarder pour sentir que tous se joue à 1h près ou un geste, une décision.

Portez-vous bien !

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