Bonjour mes petits moments de l’histoire inconnus ! Aujourd’hui direction la Seconde Guerre mondiale avec Josep d’Aurel. J’aime beaucoup les films d’animation parlant de faits historiques, car le traitement est toujours intéressant et apporte de la poésie même à l’horreur.
Josep Bartolí (Sergi López) est un dessinateur espagnol qui fuit le régime fascisme de Franco. Il est alors parqué dans un camp de concentration français, car la France fait assez peu d’effort pour aider les réfugiés politiques de l’époque.
C’est donc encore un film d’animation pour adulte très fun fun ! Surtout que là, ça touche directement. Je ne connaissais pas l’existence de ces camps et franchement, ce qui y est dépeins ne m’étonne pas. Ça fait redescendre sur terre de voir que la France n’est pas un pays parfait.
Surtout qu’en plus de mal traités des personnes qui fuit un régime fasciste, le film montre aussi le racisme réservés aux personnes noires enrôlées dans l’armée française pendant la seconde guerre. Donc ici, il y a un double racisme.
Bien sûr, le film se veut positif et il nous offre le personnage de Serge pour pouvoir avoir aussi le côté bienveillant des gens, notamment des gendarmes. Not all gendarme à l’époque.
Ce film se passe sur plusieurs timelines différentes en même temps. Pour pouvoir raconter l’histoire de Josep, on va suivre le récit d’un grand-père à son petit-fils de cette histoire, puis suivre quelques moments de peinture d’un Josep vieillissant et enfin le après.
C’est dans l’horreur que l’on trouve les plus belles choses et ici, n’y fait pas exception. Il y a des moments de paix, de joie, des petits gestes, des amitiés ou des concepts cool. Même si on verra la mort, la maltraitance, le viol, le film n’est pas que négatif et montre la résilience de ces gens qui ont vécu le pire.
Un film donc à voir si vous le pouvez car il reste très dur à voir même si l’animation rend ça plus « acceptable » ou symbolique.
Portez-vous bien !
Add a Comment
You must be logged in to post a comment