Life, origine inconnue

Origine inconnue mes fesses ! C’est dit direct ! Je m’égare….

Bonjour mes petits cyniques ! Aujourd’hui, direction l’ISS pour découvrir une sympathique nouvelle espèce de vie dans Life, origine inconnue. Life est un survival dans l’espace où l’ambiance Alien se fait sentir. Moi qui déteste l’espace, c’est parti !

L’équipage de l’ISS doit récupérer des échantillons de Mars qui reviennent de la planète sus-nommée. Déjà, c’est le bordel pour attraper les échantillons mais passons. Dans les échantillons, l’équipage a la chance de découvrir une superbe cellule vivante qu’ils arrivent à ramener à la vie. Que c’est mignon !!! Jusqu’à ce que Calvin, oui, la bestiole a un petit nom, décide de faire sa crise d’ado, crise plutôt musclée car la survie des six membres d’équipage est maintenant en sursis.

Life de Daniel EspinosaJ’avais très envie de le voir depuis longtemps en ayant rien capté de l’histoire. Si bien que j’ai re-découvert que c’était un survival deux heures avant d’y aller. Et c’est pas trop mon genre le survival. Souvent car on sait bien qu’ils vont tous mourir sauf un ou deux. Je vous arrête de suite : c’est… bah vous verrez par vous-même ! Bon pour parler au moins de la première mort, il a eu un murmure dans la salle plutôt amusée alors que je l’ai trouvé assez réussie et graphique !

La créature est au centre du film. Plutôt mignonne au départ, elle passe vite à « bestiole des enfers crame-moi ça ». Bon, il a problème de communication entre les humains et la bête qui ne cherche qu’à survivre. Bon, elle est un peu musclée des tentacules et pas très délicate. Je comprends qu’on est du mal avec elle. Même si c’est dommage de voir encore des « aliens » être de purs méchants, on voit très peu qu’elle est là seulement pour survivre. Certains humains le disent mais ce qu’on voit est qu’elle ne fait que détruire. En plus, elle est méga intelligente donc elle devine presque les choses en avance, c’est bien pratique pour l’histoire me direz-vous !

L’enjeu n’est pas que de survivre à Calvin mais de ne pas la rapporter sur la terre. Miranda North (Rebecca Ferguson)(Mission impossible 5) est chargée de maintenir des protocoles de quarantaine pour éviter que la terre ne reçoive Calvin sur la gueule. Cela passe par plusieurs « firewall » qui jalonneront le film pour faire monter la pression.

Et j’ai trouvé le film assez bien dosé en pression justement. J’ai souvent flippé pour les humains même au tout départ quand ils choppent au vol la station qui rapportent les échantillons. La pression ne vient pas du tout de l’animal, très peu effrayant même au fur et à mesure de ses transformations. Mais, point négatif, on sait tout d’avance. Il n’y pas de surprise. Aucune. Même la fin, qui reste jouissive et cynique au possible. J’adore.

Même si tout reste classique, le film prend son temps, pose ses personnages, ses ambiances et ses temps morts. Pourtant, il ne dure qu’une petite heure quarante. Pour une fois, j’ai été touché par leur sort (pas à en pleurer mais suffisamment). Je pense que c’est grâce aux jeux des acteurs-trices mais aussi à ces temps morts où l’on en apprend un peu plus sur chacun. Là encore, cela reste assez cliché : le père de famille ou le mec qui préfère l’espace. Jake Gyllenhaal, que j’adore depuis longtemps maintenant, nous livre une prestation en douceur même si pas trop poussée comme pour NightCrawler ou Nocturnal Animals, et son duo avec Rebecca Ferguson marche bien. Et il n’y a pas vraiment de romance \o/ (enfin celleux qui veulent en voir, en verront une)

Bref, c’est un bon film classique. Peu d’originalité mais bien mené, assez pour se laisser prendre au jeu.

Portez-vous bien et good night Moon and good night Stars !

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