San andreas

Bouyyyaaa ! J’avais pas réellement prévu d’aller le voir celui-là. Je m’attendais bien bien fort à une bouse, qu’elle ne fut pas ma non-déception ! À la hauteur de son scénario, catastrophique. Bon allez, j’exagère. On sait qu’on va voir ce film pour rire et voir la destruction complète d’une ville (et plus si affinité), pas voir une histoire forte avec des personnages poignants.

Attention, spoil intense.

The rock, euh Dwayne, euh Ray (de mes f*****) (Dwayne Johnson) est un pilote d’hélico, chargé du sauvetage de personnes. Un homme bien avec des gros bras quoi. Puis la faille de San Andréas s’ouvre. Los Angeles puis San Francisco sont touchés. Donc Ray va sauver le plus de monde possible avec son hélico. NON. Il va sauver sa femme et sa fille. 
San Andreas de  Brad Peyton
San Andreas de Brad Peyton

Mouhaha, mieux que les autres synopsis, non ? Parce que c’est un peu du foutage de gueule. L’intro est déjà une belle arnaque. Une jeune fille tombe d’une falaise, elle est coincée dans sa voiture et manque de s’écraser plus bas. Là arrive l’hélico de sauvetage avec à son bord l’équipage et une équipe de reporteur. Ils interviewent les sauveteurs sur leurs métiers en leur léchant bien le ****. Et puis, le sauvetage manque de tuer tout le monde deux fois. Gratuitement. Je suis pas sûres que les sauveteurs mettent en danger les gens comme ça régulièrement ? Il y a des civils dans l’hélicoptère mais non monsieur Ray fait des loopings et prend des décisions dangereuses. Ok, ça montre qu’il est badass, mais ensuite ? Il va faire quoi ? Foutre un coup de boule à la faille sismique parce qu’il est pas content ?

Donc voilà, la faille s’ouvre, les deux villes et les alentours sont détruits. C’est la panique. Il y a même le personnage stéréotypé du scientifique qui a tout prévu mais qu’on écoute pas. Sauf là, ils l’ont écouté mais un peu tard. Bref. Donc c’est la panique. Ray, qui par chance, avait son hélico avec lui, va secourir sa femme. Mais juste elle. Allez bien vous faire foutre les autres ! Tout ça pour une histoire de deuil.

« Bouh on a perdu notre fille mais c’est pas de ta faute mon chéri aux gros bras. »

Et en plus, ils étaient en phase de divorce ! Le mec, pas rancunier, va chercher sa femme qui se barrait y’a deux plans précédents avec un pète-cul. Pète-cul qui abandonne les autres à leur sort (comme Ray, mais bon, chut faut pas le dire). Pis y’a la fille. Celle qui est trop forte, je ne fais pas gueuler, les femmes qui se débrouillent seule commencent à voir le jour, comme son papa, mais avec moins de bras. Heureusement y’a Batman, son prince charmant, son sauveteur à elle, qui quand elle se retrouve écraser (mais indemne, on va pas estropié la jeune bien foutue tout de même !) va la sauver. Puis ensuite son rôle c’est de retrouver son poupa et sa môman dans ce bordel sans nom.

Mais revenons à Ray et Emma, sa femme. Comme les scénaristes sont des malins, ils détruisent l’hélico et les forcent à y aller en voiture, puis empêchent la voiture d’avancer, puis les font prendre un avion, puis les font quitter l’avion, puis ils prennent le bateau et là. Et là, y’a le tsunami ! Yeah ! Hervé, envoie le tsunami ! Kékifait Dwayne ? Bah il fonce dessus avec son petit bateau. Et là, chance, il s’en sort, pas comme les autres.

Et là c’est la fin, je vous passe le dernier quart d’heure, heureuse la fin, évidement. Et là, y’a un drapeau américain qui flottent sur le pont de San Francisco. Et Dwaye y dit, avec un beau soleil couchant sur la baie, toute sa famille avec lui, le regard sur l’horizon :

« on va reconstruire (MOTHER FUCKER) »

Ce que c’est rafraîchissant des films patriotiques comme ça. Américaaaaaaaaaaaaa !

Moi quand un film me prend pour une conne
Moi quand un film me prend pour une conne

 

Bref, vous l’aurez compris. Ce film est un film catastrophe dans tous les sens du terme. Pas beaucoup de recherche pour être crédible, des héros invincibles ou le cul bordé de nouilles, des stéréotypes (beau père = GROS BÂTARD) en veux-tu, en voilà. Mais j’ai bien aimé la bande son, le seul truc sympa. La reprise de Sia pour California Dreamin’ est très chouette, même si un peu ironique je trouve.

Portez-vous bien !

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