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La tempête émotive de la lecture

Bonjour mes petites boules magiques ! Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un phénomène qui m’est peu arrivée. Mais aussi puissant que rare, il me permet de vous parler d’une saga que je lis depuis presque 6 mois maintenant.

Les annales de la Compagnie Noire de Glen Cook sont un regroupement de 11 livres de presque 400 pages chacun. De quoi tenir longtemps. Et c’est génial.

Un jour, je suis allée visiter la bibliothèque partagée près de chez moi, une boîte où chacun·e laisse un livre et peut en prendre un gratuitement. Le premier tome de la Compagnie Noire m’attendait. Je l’ai pris en ayant le plus a-priori dessus :

« C’est de la fantasy et il y a les mots « noire » dans le titre ? Ça parle de soldat ? Ça va être de la merde et ça va être manichéen ».

Je m’attendais à lire 10 pages et revenir le rendre.

Fan Art d’Irontree

Je crois que ce fut la première leçon de ce livre : laisse toujours une chance aux choses. J’avais subi tellement de déconvenue envers le genre de la fantasy que pour moi, le reste entier avait rejeté ce genre et ne ferait plus que de la merde avec. Et bien, non. Il reste des auteurices qui sont capable d’aimer et de renouveler le genre. Pour mon plus grand bonheur, car je suis une fan absolue de ce genre. Pour moi, il permet de poser n’importe quel sujet sensible et grave tout en donnant un contexte hors-norme pour s’évader.

Ma deuxième leçon que Glen Cook m’a donnée est cette force d’imagination et de nuance. La Compagnie Noire et la plupart des personnages, tous formidables, ne sont pas standardisés ni même manichéen. La Compagnie est censée être « la méchante » mais comme on vit avec eux, on se rend compte qu’ils ne sont que de pauvres bougres qui tentent de survivre. Il n’y a plus de méchants ou de gentils mais bien des êtres qui ont leur vocation, envie, lutte et ambition. De plus, il y a beaucoup de représentativités. Il n’y a pas que des blancs et que des hommes. Même s’il y a peu de femmes, elles sont mises en avant et traités comme des être douées de talents. Il y a des personnages inspirés du peuple asiatique et du peuple noir. Ces personnages sont intéressants car ils ouvrent le monde à d’autres cultures. Bref, ce monde est réaliste et ouvert.

La troisième leçon de ce livre est la force de mutation et de changement. Si les livres se suivent de très près, la forme change. Chaque livre trouve sa spécificité. Les narrateurices se succèdent. À chaque changement, je me suis attendue à être moins emballée, déçue et non. Glen Cook a le talent pour savoir se renouveler sans cesse, en 11 livres c’est incroyable. Je n’ai toujours pas terminé la saga, et je l’avoue, je n’ai pas hâte, mais je suis toujours subjuguée de me sentir happer en quelques lignes.

On en arrive à ce pourquoi je voulais partager mes pensées : les émotions que ces livres me créer.

Ce livre a un impact sur moi. Il est capable de me faire ressentir tout un panel d’émotion. La tristesse, la jour, l’exaltation, l’envie, la colère ou encore l’amour. Quand je lis un chapitre de quelques pages, je tombe immédiatement en transe. Je ne sais pas comment cela est possible. Glen Cook à réussi à rendre son monde tangible, réel. C’est comme si je voyais tout.

Et le retour à la réalité est dur. Car j’aimerais que ce monde existe malgré sa dureté. Lire me donne envie de réaliser des films sur ce livre. Maintenant je comprends tou-te-s celleux qui veulent faire des adaptations. C’est si génial et visuel que ces livres doivent vivre sur écran. Mais vu la puissance et l’imposante quantité de choses d’un livre, cela paraît impossible. Pour moi, ce livre est autant le droit d’être connu que Game of throne (en plus c’est plus lisible et intéressant :p). Je sais qu’il y a une série qui va sortir sur cette saga. J’ai si hâte et si peur en même temps. J’aimerai qu’iels mettent la même qualité que Peter Jackson et le seigneur des Anneaux. Pour moi, cela le vaut.

J’ai envie de voir les sortilèges de Madame, le Hurleur, voir Toubib vieillir, voir les Nyueng Bao et surtout voir la bataille des Tumulus.

Il est rare que je ressente tout ça pour un livre. Alors merci Glen Cook d’avoir écrit tout ça. Et merci à la vie de l’avoir fait prendre ce livre malgré mes a-priori. Et peut-être qu’un jour, qui sait, j’adapterai la Compagnie Noire au cinéma. On peut toujours rêver, c’est noël !

Très belles fêtes,

Portez-vous bien.

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