Littérature
Noire
Noire est un magazine gratuit et disponible via navigateur. Et ce que j’ai aimé, c’est que la DA est superbe ! Les thèmes sont variés et plutôt cool. Il y a vraiment un univers qui se dégage de ce magazine.
YouTube
School of life
School of life est une chaîne YouTube très variée, qui propose des vidéos courtes d’explication d’un sujet que ce soit psychologie, pop culture, histoire, travail et capitalisme etc et tout ça via des animations.
Si j’en parle, ce qu’elle m’a été recommandée pour les playlists psychologiques et relations à l’autre. Je sais que beaucoup sont méfiant.es vis à vis de ce genre de sujets mais j’ai retrouvé des choses plutôt vraies et intéressantes. Ce sont des capsules de réflexion, pas toujours plaisant à entendre mais en même temps si c’était plaisant, on aurait aucun problème dans la vie. Donc voilà, je recommande l’écoute de ces vidéos à certain.es. Attention, c’est que en anglais et je ne crois pas avoir vu de sous-titres français. Mais les narrateurtrices sont smooth donc ça va.
Anime
Spy x Family (2022)
Du mangaka Tatsuya Endō
Réalisé par Kazuhiro Furuhashi avec le studio d’animation : CloverWorks et Wit Studio
On suit la vie d’espion de Twilight, le meilleur espoir de WISE qui a pour mission d’approcher une personnalité importante du camp d’en face. Mais pour se faire, il doit se créer la famille parfaite et surtout avec un enfant qui arrive à devenir la meilleure de son école. Il va donc adopter Anya et épouser Yor. Cette famille à l’apparence parfaite cache en réalité de lourds secrets.
Anime et manga recommandé par Kit depuis un bail mais j’avais oublié ! Pour changer. Et je n’ai pas été déçue !
L’anime est drôle et touchant. J’ai pleuré à plusieurs reprises car Anya est vraiment très très touchante comme enfant. Tous les personnages sont adorables et sympathiques.
Je ne vous ai pas spoilé certains éléments mais ceci sont très cocasses et rendent certaines situations très drôles.
Et le plot se suit facilement, j’ai très envie de savoir la suite de leurs aventures !
Comme je ne veux pas trop spoiler certaines choses, je ne peux pas trop en parler mais c’est un anime très chill et drôle et touchant ! Petite perle à voir pour se détendre !
My Hero Academia (2016- ?)
Du mangaka Kōhei Horikoshi
Du réalisateur Kenji Nagasaki avec le studio d’animation : Bones
On suit Midoriya, né sans Alter (pouvoir magique) dans un monde où 80% de la population en a. Grand fan d’All Might, le plus grand des super-héros, il veut lui aussi en devenir un et il fera tout pour y parvenir. Il va un jour croiser son idole qui va lui permettre de réaliser son rêve.
J’en suis à la saison 5, donc 113 épisodes mangés en 1 mois (sans compter les 3 films que j’ai vu aussi). Miam miam !
C’est un anime très chouette aussi mais un chouille cliché sur les bords ! Pas des clichés trop gênants, c’est plus : répéter en boucle des trucs qu’on vient de voir, nommer des attaques, shonen to the max, toujours se dépasser quitte à en crever etc. Donc c’est très les clichés du shonen de base.
MAIS je me suis beaucoup attachée aux personnages de la série. La plupart sont adorables, certains sont inutiles mais ne font pas de mal et heureusement yen a qu’un seul qu’on veut jeter dans la mer et qui se fait rabrouer souvent (même si rien n’est fait contre, gros manque là dessus)(mais ça s’améliorer au fils du temps ! Comme si l’auteur avait conscience du problème mais n’osait pas le régler).
L’histoire est sympathique mais ce que j’ai vraiment aimé et que je trouve un peu innovant et que le héros n’est (pour le moment), jamais le meilleur ! Il a commencé son apprentissage avec énormément de retard et c’est visible ! Et j’aime beaucoup. J’ai été surpris à plusieurs reprises que ça ne soit pas lui qui finisse premier ou meilleur ou vainqueur à chaque situation. La plupart du temps, c’est la force du groupe qui fait qu’il est gagnant donc bien chouette !
Les saisons se suivent bien. Le rythme est lent, jor, en 5 saisons, l’année est passée mais j’aime car on prend le temps de voir l’évolution de chacun.e. Il y a plusieurs arcs par saison, bien distincts. Certains sont moins intéressants que d’autres.
Question émotion, je rigole très souvent ! Vraiment ya des situations qui me butent (sinon qu’il y ait Bakugo ou All Might à l’écran quoi). Et j’ai pleuré pas mal, surtout la saison 5.
Donc voilà, un shonen classique mais dont les personnages donnent envie de rester ! Hâte de voir la saison 6, un peu en manque.
Oosama Ranking (2021)
Du mangaka Sōsuke Tōka
Des réalisateurs Yōsuke Hatta, Arifumi Imaia et Makoto Fuchigami avec le studio d’animation : Wit Studio
C’est l’histoire de Bojji, fils de géant, tout petit, sans force, sourd et muet mais avec un cœur énorme, qui veut devenir le plus grand roi de l’histoire. Mais pour cela, il devra s’entraîner fort et déjouer les complots qui pèsent sur son royaume.
À la vue du personnage qui a beaucoup de handicap, on comprend vite que cette histoire va être touchante. Et elle l’est ! Les premiers épisodes sont assez durs car Bojji et Ombre (un protagoniste qui va suivre Bojji partout) prennent cher et ne font que manger échec sur échec. Donc le début de série est pas tout rose mais ça finit par aller mieux !
Ce qui m’a surpris dans cet anime/histoire, c’est qu’on est très très proche d’un conte traditionnel. J’ai rarement vu quelque chose d’aussi proche de cette façon de raconter et je ne sais même pas comment expliquer ce ressenti. Peut-être car il y a beaucoup de deus ex machina mais qui sont expliqués sous forme de flashbacks car l’histoire commence bien avant le début de la série. Et pourtant, dit comme ça, ça ne donne pas envie. Personne n’aime les deus ex. Et là, je ne sais pas pourquoi, ça passe super bien !
L’animation est simple mais efficace. Les personnages sont très caractérisés et pourtant, ils ont des attitudes parfois inattendues. Ils ne sont pas manichéens du tout. Il y a plein de fois où l’on pense que ça va se terminer d’une certaine façon et pas du tout.
Bref, une série que j’ai picoré car contrairement à MHA que j’ai dévoré, là, j’en regardais un ou deux par soir, comme si les épisodes étaient plus denses alors qu’ils font tous les deux 20min.
Série
The Last of us (2023)
Créée par Neil Druckmann, Craig Mazin
Avec Pedro Pascal, Bella Ramsey
Adapté du jeu vidéo éponyme, on va suivre la route de Joël et Ellie au travers d’une Amérique ravagée par le cordyceps, les zombies et les humains restés debout mais qui ne sont plus tout à fait bienveillants.
Alooooooooooors. J’en avais entendu que du bien, que le premier épisode était un peu mou mais qu’ensuite, c’était super ! Eh bien, je me suis ennuyée pendant toute la saison. Il n’y a que l’épisode 3 que j’ai trouvé sympa, le 8e pour son méchant et un peu le 9e. Les autres m’ont ennuyé sévère.
Pourquoi ? Parce que je n’ai trouvé aucune attache émotionnelle avec Joël ou Ellie. Iels sont tellement vénères et renfermé que c’est très dur pour moi de m’y attacher. Même l’histoire ne me tenait pas car j’ai eu du mal à comprendre à un moment où ils allaient. Ca manquait pas mal de zombies mais peut-être que ce n’est pas du tout ça le cœur du jeu ? C’est drôle car je n’aime pas la figure du zombie, que je trouve chiante, mais là, j’en voulais pour me sortir de l’apathie.
Mais, point vraiment positif : Bella Ramsey est effectivement une superbe actrice ! Ya des moments où j’ai été bluffé par les expressions de son visage. Vraiment les cons qui gueulent qu’elle ressemble pas au perso du jeu, VRAIMENT ??
Donc voilà, pas grand chose à dire sur cette série. Je n’ai pas eu la hype des autres gens mais c’est pas grave !
Cinéma
N’oublie pas les fleurs (2023)
De Genki Kawamura
Avec Masaki Suda, Mieko Harada, Masami Nagasawa
Un film sur la relation entre Izumi, qui a un Alzheimer précoce et qui va évoluer au fils du film et Yuriko, son fils. Le truc c’est qu’Izumi est en train d’oublier un passé qui a traumatisé Yuriko et que celui-ci n’arrive pas à soigner.
Un film très drôle comme vous pouvez l’imaginer ! Non. Mais ce n’est pas un film triste non plus, en tout cas, il ne m’a pas fait pleurer. Leur relation est tellement conflictuelle que c’est compliqué d’y trouver une accroche émotionnelle. Trop de rancœur chez Yuriko, qui n’a pas tort. D’ailleurs, son problème est que sa mère va oublier ce qu’elle lui a fait subir, et ça, il ne peut le concevoir car lui n’oubliera pas.
Et puis, le trauma en question est plutôt vénère mais je n’arrive pas à me positionner vis à vis de ça. En vrai, Izumi a vraiment merdé parce qu’elle a fait n’importe quoi, mais dans l’absolu, je comprends un peu son move. C’est donc un récit pas si simple à analyser et l’on va avoir du mal à prendre parti.
Les scènes où l’on voit Alzheimer se déclarer sont vraiment intéressantes par leurs mises en scène. Je ne sais pas si on s’approche de ce que ressentent les personnes atteintes mais c’est vraiment frappant et très très bien fait.
On retrouve, évidemment, quelques allusions et symboliques liées à la mémoire et à l’oubli. Yuriko travaille sur une IA qui concerne plein de souvenirs de gens différents pour chanter la chanson ultime liée à ces souvenirs.
Et il y a un gimmick tout au long du film, la mère veut revoir un “hanbun hanabi”, un demi feu d’artifice. On ne saura qu’à la fin ce qu’elle entendait pas là et c’est vraiment très joli. Le moment du film vraiment très touchant.
Bref, un film peu joyeux mais intéressant pour la mise en scène de la maladie de l’oublie et peut-être que si le thème vous parle, vous serez plus touché que moi.
Jeu vidéo
Kraken Academy!! (2021)
Du studio Happy Broccoli Games et édité par Fellow Traveller
On incarne JeanMich (nom de mon perso dans le jeu, don’t @ me) qui vient d’arriver à la Kraken Academy, une école un peu en ruine où la lutte des classes sociales fait rage puisque les riches font partie du club de théâtre et la plèbe dans les autres clubs. Notre but est de délivrer les 4 esprits des clubs pour sauver l’académie, tout ça en 3 jours !
C’est un jeu où la mécanique de base est une boucle temporelle de 3 jours où l’on doit découvrir les mystères de cette école tout en aidant nos camarades. C’est donc une sorte de point and click avec une mécanique de boucle en plus.
J’ai trouvé le jeu très drôle. L’écriture est vraiment cynique car les élèves ont tendance à se réjouir de trucs horribles mais dans le contexte, c’est drôle. Il y a quelques autres phases de gameplay différentes comme une course de chèvres où l’on doit éviter des voitures ou une parodie d’un procès d’Ace Attorney qui m’a bien fait rire.
C’est un jeu court et facile en facile donc parfait pour quelques sessions rigolotes.
Norco (2022)
Du studio Geography of Robots et édité par Raw Fury
Nous incarnons Kay, qui après être partie loin de chez elle, revient dans sa Louisiane natale après la mort de sa mère. Elle va découvrir que beaucoup de choses se sont passées en son absence et que beaucoup de secrets couvent dans sa famille. À commencer par la disparition de son frère.
Ce jeu a une ambiance très très forte. J’ai rarement ressenti ça dans un jeu vidéo, à la limite un peu trop fort. Je ne sais pas si ce sont ses pixels qui déforment les visages ou l’écriture mais ça m’a paru très vif et ancré. L’écriture est l’un des points forts du jeu. On est sur un style “polar noir” donc une écriture très rude et rendant tout un peu sale et glauque. Il faut aimer.
Le gameplay est très proche de celui de Disco Elysium à base de dialogue pour faire avancer l’histoire mais aussi d’autres choses plus diverses comme enregistrer des phrases pour les ressortir plus tard ou ré-agencer des drones sur une carte. Il y a aussi des séquences de baston mais très légères. Tout est fluide et très compréhensif.
En gros, j’ai beaucoup aimé ce jeu, très très prenant, pas difficile, très bien écrit mais avec une ambiance très présente.
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