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Captive State

Bonjour mes petits poils-pics ! Aujourd’hui, un peu de science-fiction avec Capture State de Rupert Wyatt. J’ai l’impression que ça fait mille ans que je suis pas allée au cinéma, j’avais beaucoup de taff mais aussi rien ne me tentait. Et voilà que débarque de la SF avec de vilains aliens. C’est parti !

Gabriel Drummond (Ashton Sanders) est un habitant d’un quartier pauvre. La terre a été colonisée par les aliens depuis 9 ans et ceux-là impose une sorte de régime totalitaire classique. Gaby a un frère (Jonathan Majors) qui a déjà tenté un attentat contre les aliens, mais lui, cherche surtout à s’enfuir de cette vie merdique.

Captive State de Rupert Wyatt

J’ai vraiment beaucoup aimé ce film car s’il fait 1h30, j’ai eu l’impression qu’il durait 3h45. Il se passe énormément de choses et surtout il arrive à jongler avec deux voire trois histoires parallèles et entremêlées.

Et c’est très fluide dans les changements. Ce qui ne l’est pas, mais qui pour moi n’est pas un défaut, est l’enchaînement des actions. On est ballotté jusqu’à la fin. Rien ne nous est dit en avance si bien qu’on vit en même temps que les personnages les enchaînements de situation. Ça peut en frustrer quelqu’un·es.

J’ai beaucoup aimé le design des aliens. Ils sont presque originaux. Presque car ils ont plusieurs formes, ce n’est pas exploité, rassurez-vous ce n’est pas du spoil. L’ambiance est aussi très très cool. Une ambiance à la limite du post-apo, mêlé à du film d’espionnage. Un film crasseux.

Comme la plupart des personnages qui sont vraiment bien écrits et interpréter. Les protagonistes principaux sont noirs et je tiens à le préciser. Fait rare et appréciable. Surtout que les deux frères portent les deux des deux archanges : Rafael le grand frère, celui qui « guéris » et Gabriel, le messager. Il y a aussi la figure de la prostituée qui soigne les autres. Certains aspects sont bibliques à commencer par la notion de sacrifices.

Il y a aussi tout un pan que je n’arrive pas à qualifier. Ça mêle le patriotisme avec un passage où l’hymne américain semble déplacé mais aussi une sorte de mise en parallèle avec les régimes totalitaires, les dictatures etc. Il y a aussi des notions de collaboration mais pas forcément caricaturales, juste travailler pour l’autre dans le but de survivre. Ce que j’ai aimé aussi est qu’il n’y a pas de sentiment de héroïfication, si on peut créer ce mot. Les personnages agissent mais sans les egos que l’on voit d’habitude, les discours motivants et autres caractères de casse-cou. Ils font les choses parce qu’il faut les faire, sans en faire trois mille tonnes et sans effets. C’est un film humble.

Et le point le plus intéressant de ce film est sa BO. Il y a énormément de passage sans dialogue ou si peu que toute la tension et l’action passe par le son et le sound design. J’ai vraiment aimé en plus cette BO que je trouve à la fois martiale et futuriste. Tout est classique et dans l’air du temps, mais ça fonctionne un max pour moi.

Bref, j’ai aimé ce film. J’ai été surprise car je ne m’attendais pas à cette histoire ni à tout ce qui s’y déroule. Si le genre vous intéresse, let’s go !

Portez-vous bien !

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