Bonjour mes petits thés sucrés ! Aujourd’hui, on part pour le Tibet (étonnant, non ?) avec Jinpa, un conte tibétain de Pema Tseden. Film presenté à la Mostra de Venise et le producteur étant Wong Kar-Wai, je pense que ça va être pas mal.
Jinpa (Jinpa, c’est le nom de l’acteur) est un routier qui fait son trajet habituel, enfin je pense. Il rencontre alors un homme (Genden Phuntsok) qui marche sur la route. Il le prend en stop et découvre que cet homme cherche à se venger du meurtre de son père depuis 10 ans mais surtout qu’ils portent le même prénom.
Ce film est chouette pour plusieurs choses. Déjà, j’aime la culture tibétaine. Donc avoir un film, sous-titré « conte » tibétain, ça ne peut que me plaire. Et effectivement, l’histoire est narrée d’une telle manière que l’on sent le côté un peu étrange, hors du temps du métrage.
Le film utilise plusieurs procédés pour nous faire entrer dans une sorte de rêve, ce qui soulignera le proverbe final. Il y a des moments en noir et blanc et déformé pour passer à une seconde narration, souvent des récits de souvenirs. Il y a aussi des répétitions, des schéma qui vont revenir plusieurs fois, mettant en parallèle le côté schématique d’un conte mais aussi ce côté étrange.
L’autre point cool est le cadrage et l’étalonnage. Le cadrage m’a fait penser à d’autres films que je ne pourrais pas citer car je suis mauvaise dans ces films-là. Donc aucune idée si l’esthétique est plutôt celle d’un western, un film d’ozploitation ou autres choses. Les couleurs choisies, ternes, donnent un aspect fantomatique aux paysages, toujours pour nous plonger dans un rêve.
Les acteur·trices sont vraiment bon·nes ! Leurs interactions sont vraiment intéressantes car elles donnent des indices sur la culture. D’ailleurs, il y a passage vraiment sur le karma et les animaux. Connaissant un peu le karma, je vois dans quel but la scène est écrite mais si ça peut faire passer le message que les animaux ont aussi une âme, ça me va.
L’intrigue, en elle-même, ne vous surprendra pas vraiment (ou peut-être ? Je l’espère !). C’est un conte donc laissez-vous porter par l’onirisme, parfois un peu lent du film. Bref, conseillez pour celleux qui sont curieux·ses !
Portez-vous bien !
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