Bonjour mes petites baleines des étoiles ! Aujourd’hui, on traverse le cosmos et le temps avec les Enfants de la mer de Ayumu Watanabe. Un film dont je n’ai vu que l’affiche et j’ai aussi écouté un podcast (soit le PIFFFcast soit Parlons Péloches) et un chroniqueur recommandait ce film, ça a terminé de me convaincre !
Ruka (Mana Ashida) est une jeune fille qui attire les poissons. Mais ça n’a pas d’impact sur sa vie jusqu’à ce qu’elle rencontre Umi (Hiiro Ishibashi), un enfant capable de respirer sous l’eau. Cette rencontre va l’emmener plus loin, hors du temps et de l’espace, qu’elle n’aurait jamais pu imaginer le matin du 1e jour des vacances d’été.
Soyons clair tout de suite : ce film est fait pour celleux qui aiment les symboles, l’ésoterisme et surtout accepte de ne pas tout comprendre. Maintenant qu’on est tous au même point, continuons.
Ce film est d’une beauté comme j’ai rarement vu. L’intro est d’une puissance visuelle assez dingue, la fin aussi. La seule chose qui a demandé de m’habituder est le visage détaillé des personnages. De gros yeux et une grosse bouche, ça m’a cassé mon plaisir car je ne trouve ça giga beau. Mais je m’y suis habituée et parfois, ça donnait des visages intéressants.
L’histoire aussi est hyper cool. Évidement, je me suis régalé car du symbole, en veux-tu, en voilà ! Ils arrivent à lier la mer, le ciel, l’espace et l’homme. Il y a bien sûr tout une symbolique de la naissance, autant métaphorique que cosmogonique. J’ai rarement vu ça au ciné. Peut-être que l’animation me fait mieux passer tout ça que des films réels. Petit truc sympa : Umi veut dire « mer » et Sora (le frère d’Umi), vide/ciel, les frères sont donc le ciel et la mer.
C’est aussi très chamanique donc ésotérique. Il faut aimer ça pour se laisser porter vers le message final de l’œuvre. Qui, je l’avoue, n’est pas forcément hyper clair. Mais est-ce l’important de tout comprendre ?
Les personnages sont bien écrits et intéressants. Il y a presque aucun antagoniste, enfin, peu actif. Le destin se déroule, on sent peu d’obstacle, c’est étrange et pourtant, ça ne m’a pas dérangé.
Le personnage le plus étrange est cette étrange grand-mère au design vraiment étonnant. Elle délivre quand même un très beau message à l’héroïne. Sorte de grand-mere cosmique ou d’ancienne héroïne de sa propre histoire. Sora (Seishu Uragami) est aussi très énigmatique, il peut sembler caricatural au départ mais j’aime son chemin. Peut-être presque plus que celui d’Umi. Évidement, suivre Ruka est agréable et son personnage est bien dosé.
Les musiques de Joe Hisaishi sont belles mais clairement en dessous des BO qu’il a faites pour Miyasaki, sorry ! Bon, après c’est pas un concours de bite non plus. Comme je l’ai dit, l’animation est fifolle avec un bon dosage de CGI donc très très cool ce mix !
Bref, à voir si vous n’avez pas peur des fins métaphysiques mi-explicites ou plutôt que l’on peut expliquer selon ses propres vecus et culture !
Portez-vous bien !
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